La Demoiselle aux yeux verts de Maurice Leblanc

La Demoiselle aux yeux verts (saga Arsène Lupin #14) (1927) de Maurice Leblanc…

Le résumé de l’éditeur: «Demoiselle aux yeux verts, vous êtes ma captive désormais, se dit Raoul de Limézy, alias Arsène Lupin. Complice d’assassin, d’escroc et de maître chanteur, meurtrière vous-même, jeune fille du monde, artiste d’opérette, pensionnaire de couvent… Qui que vous soyez, vous ne me glisserez plus entre les doigts. La confiance est une prison d’où l’on ne peut s’évader et, si fort que vous m’en vouliez d’avoir pris vos lèvres, vous avez confiance au fond du cœur en celui qui ne se lasse pas de vous sauver, et qui se trouve toujours là quand vous êtes au bord de l’abîme.»

14e tome de la série, cet Arsène Lupin là résonne un peu différemment par rapport à la majorité des tomes écrits par Maurice Leblanc. La Demoiselle aux yeux verts, me semble-t-il est plus axé sur l’humain, sur le relationnel et l’intrigue tend à trouver quels sont les vraies motivations des protagonistes. Comment Arsène Lupin va démêler les fils d’une imbroglio assez incompréhensible.

Je vais pas dire que j’ai été déçu car le style de Maurice Leblanc est toujours aussi frais, direct et entrainant. Ce qui me manque, c’est lorsque l’intrigue prend de l’ampleur, une ampleur presque politique ; c’est quand il y a des chausses-trappes, des passages secrets et des faux-semblants. Et c’est moins le cas dans La Demoiselle aux yeux verts. Dans ce roman, Arsène Lupin se dévoile plus instinctif et réactif que calculateur. Et c’est un incorrigible amoureux des femmes. Un vrai Don Juan.

Maurice Leblanc démontre toujours autant de qualité à complexifier ses histoires et à maintenir une tension dramatique et romanesque constante. Pour un tome 14, c’est vraiment pas mal de maintenir un tel niveau.

Je continue donc cette saga avec gourmandise tout d’abord car je me suis engagé à lire toutes les aventures du génial gentleman cambrioleur mais aussi et surtout car Maurice Leblanc n’engraisse jamais son texte d’inutilité. La Demoiselle aux yeux verts est un tome très correct même s’il y a de grandes chances qu’il fasse partie des moins marquant en ce qui me concerne.


La saga Arsène Lupin

#1 Arsène Lupin, gentleman cambrioleur

#2 Arsène Lupin contre Herlock Sholmès

#3 L’Aiguille creuse

#4 813 / La double vie d’Arsène Lupin

#5 813 / Les trois crimes d’Arsène Lupin

#6 Le bouchon de cristal

#7 Les Confidences d’Arsène Lupin

#8 L’éclat d’obus

#9 Le Triangle d’or

#10 L’Île aux trente cercueils

#11 Les Dents du tigre

#12 Les Huit Coups de l’horloge

#13 La Comtesse de Cagliostro

#14 La Demoiselle aux yeux verts

#15 L’Agence Barnett et Cie

#16 La Demeure mystérieuse

#17 La Barre-y-va

#18 La Femme aux deux sourires

#19 Victor, de la Brigade mondaine

#20 La Cagliostro se venge

#21 Les milliards d’Arsène Lupin

#22 Le dernier amour d’Arsène Lupin


Livrepoche.fr, un livre, une poche…

2 comments to “La Demoiselle aux yeux verts de Maurice Leblanc”
  1. Pour être honnête jusqu’au bout, j’aime bien ce tome mais à chaque fois que je le relis je le redécouvre car j’ai tendance à le confondre avec un autre – La femme aux deux sourires -. De mémoire, c’est quand même celui-ci qui marque un tournant dans les intrigues, je n’en dis pas plus pour ne pas te gâcher tes prochaines lectures. On en reparlera à ce moment-là 😉

    • Quoi, il va y avoir un tournant…
      De toute façon, je ne sais pas comment tu fais car il y a tellement d’éléments dans ses romans que dans mon souvenirs, tout se mélange et je crois que je suis incapable de me souvenir précisément d’un épisode de la saga sans être sûr que cela en soit pas un autre.

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