Hammerhead Ranch Motel (2000) de Tim Dorsey, traduction de Jean Pêcheux…
Le résumé de l’éditeur de poche: Le Hammerhead Ranch Motel est un lieu exquis, décoré avec un goût parfait dans le plus pur style western, et dont l’attraction principale est une piscine gardée par des têtes de requins-marteaux empaillées. Avant d’atterrir dans cet endroit de rêve, les protagonistes de l’histoire, Serge A. Storm en tête, se seront disputés un pactole de cinq millions de dollars enfermé dans le coffre d’une Chrysler. Une seule certitude : les gens qui se le disputent sont tous complètement cinglés, ce qui passe relativement inaperçu en Floride, une région où l’on trafique de la coke (quoi de plus banal ?), où les flics s’entre-tuent (du déjà vu), où les vedettes de la chaîne météo sont des chiens, où les petits vieux se font aplatir aux arrêts de bus, où… Où tout est possible. Ce roman, deuxième de l’auteur, est tout simplement un feu d’artifice. Tim Dorsey est aujourd’hui considéré comme l’une des voix comiques les plus originales du roman noir.
Voila, autant le dire, je suis happé et très favorable à suivre les nouvelles aventures du personnage crée par Tim Dorsey, le fameux psychopathe hypermnésique, Serge A. Storms. Et si cette nouvelle histoire se déroule toujours en Floride, c’est principalement autour de l’Hammerhead Ranch Motel que le gros de l’action se concentre.
Avec ce titre, je me suis encore régalé avec le ton que Tim Dorsey utilise dans cette série. C’est un des seuls auteurs à me faire rire. Et pas qu’un peu. La carte postale floridienne en prend un coup car l’auteur manie avec délectation la critique sociale. Une autre forme de tourisme est possible après une série comme celle-ci, d’ailleurs, c’est l’auteur qui se charge du tour, suivez le guide .
Dans tous les cas, les forces de Hammerhead Ranch Motel sont dans un foisonnement de personnages extraordinaires, qui se croisent, qui se côtoient avec maestria dans une chorégraphie taillée au millimètre. Du grand art. Je repense à une scène magistrale ou Toto, un chien vedette de télé une épiphanie en attrapant un objet dans la gueule. Mais les scènes comme celle là sont légions.
Peut-être à cause d’une lecture moins concentré, j’ai eu un peu plus de mal à suivre tous les personnages, les reconnaitre et je me suis senti un peu plus perdu que les deux précédents. Mais c’est quand même du très bon. J’adore, j’adore, j’adore Tim Dorsey. Je dis rarement ça 3 fois d’affilé.
🙂 🙂 🙂 3 sourires devant un tel enthousiasme. Je ne résiste plus, où puis-je me procurer le 1er titre? (bibliothèque!!!)
Je t’avoue que les 3 que je viens de lire sont assez indépendant l’un de l’autre. Et comme il y a une grosse embrouille dans l’ordre des romans, j’ai pas trop envie de me prononcer sur lequel est le premier. Quand à savoir où le trouver, j’imagine qu’entre une librairie, un bouquiniste, une boite à livre, une médiathèque, une bibliothèque, internet, le bouche à oreille, ça doit se faire.