Revanche (2002) de Dan Simmons, traduit par Guy Abadia…
Le résumé de l’éditeur: La suite des aventures de Joe Kurtz, aux prises avec la mafia de la côte Est.
Joe Kurtz, tout juste sorti de douze années de prison pour s’être fait justice, croyait avoir vengé la mort de sa femme en défenestrant le coupable. La vérité, même froide, est parfois plus subtile. Traqué par un chef de la mafia qui lui envoie les pires bouchers, sollicité par un père désireux d’élucider la mort de sa fille et harcelé par des flics véreux, Kurtz, véritable surdoué de la guerre urbaine, va devoir éviter les coups. Alors que rôde sur la ville un psychopathe aux identités multiples et qu’une femme, deux fois veuve à moins de trente ans, tente de le manipuler, Kurtz plonge tête la première dans les eaux froides de la revanche.
Dans la droite ligne de Vengeance, Revanche repart sur les cendres laissées dans le tome précédent. Dan Simmons ne nous laisse pas le temps de souffler que Joe Kurtz repart dans une enquête sans fioriture, avec la pression du passé qui lui mord les mollets.
2e tome de la trilogie hard-boiled, Revanche continue dans l’action qui va à l’essentiel et son personnage auquel on ne peut s’attacher qu’avec distance tant sa violence intérieure, au moins égale à sa souffrance et à sa solitude, ne le mène que vers l’anéantissement de lui-même. Les actes héroïques comme autant de pulsions suicidaires.
L’intrigue policière principale de Dan Simmons masque un peu la trame générale qui menace directement Joe Kurtz dont le nombre de personnes qui veulent le voir mourir grandit au fil des pages, à mesure que lui sème les cadavres.
Revanche est un polar qui se lit comme on regarde un film de Bruce Willis, dans sa grande époque, et ça suffit pour y prendre un plaisir sans profondeur.
À suivre…
Je ne connaissais pas cette série de l’auteur mais ça m’intéresse !
Une autre facette de ce très grand auteur de Sf. C’est viril, c’est musclé et ça tire souvent. Il faut être prévenue !