Une balle dans la tête (2003) de Dan Simmons, traduit par Guy Adabia…
Le résumé de l’éditeur: Joe Kurtz, heureusement, a la tête dure. Il n’est pas donné à tout le monde de se sauver d’un hôpital avec une balle dans la tête. Joe Kurtz le fait. On lui a tiré dessus et un flic y est resté. Une femme. Son officier de probation. Lui s’en sort avec la pire migraine de sa vie, rappel de cette exécution manquée, et doit surtout, une fois de plus, prouver son innocence. Qui était réellement visé ? N’a-t-il pas été blessé par erreur alors qu’il aurait lui-même commandité le meurtre ? La police ne le lâchera pas. La mafia entre dans la danse. Un psychopathe s’en mêle. Joe Kurtz le sait : ses ennemis l’adorent. Ils s’entretueraient pour lui faire la peau…
Voila le dernier tome de la Trilogie Joe Kurtz et là, on peut dire qu’on est clairement dans du hard-boiled version cinématographique. Stallone ou Willis au casting. À la limite, en littérature, ça fait un peu trop action, un peu trop démesuré. Il n’y a bien que les américains pour en arriver a de telle exagération.
Une balle dans la tête conclut avec force et explosions cette histoire qui semblait désespérer. Dan Simmons parvient à réunir les têtes déjà vu précédemment et de nouvelles viennent ajouter de nouveaux intérêts qui s’accordent ou non avec les anciens. Ça fonctionne bien.
Tout en ayant les même ingrédients que les 2 tomes précédents, ingrédients que j’aime, j’ai un tout petit peu moins aimé ce tome conclusif et ça s’explique.
La première raison, c’est un peu trop démesuré niveau action. On dépasse le genre polar pour marcher dans le roman de guerre, niveau armement j’entends. Et cela prend une si grande place dans Une balle dans la tête que ce n’est pas quantité négligeable. Au cinéma, c’est visuellement impressionnant, en littérature cela à un goût de trop.
La seconde chose, c’est le personnage principal qui me faisait l’effet d’un brasier incandescent qui ne peut finir qu’en explosion, mais…
Dan Simmons l’a développé d’une autre manière, vraiment comme le ferait un film mainstream. 2 petites déceptions sur mes attentes mais la Trilogie Joe Kurtz reste une très bonne série dans son genre.