Vengeance (2001) de Dan Simmons, traduit par Guy Abadia…
Le résumé de l’éditeur: Après 11 ans en prison pour avoir tué le meurtier de celle qu’il aimait, le détective Joe Kurtz doit maintenant échapper à la Mafia…
Le détective privé Joe Kurtz a payé pour son sens de la justice un peu trop expéditif. En sortant de prison, il est contacté par le vieux don Farino, parrain de la mafia en semi-retraite, qui le lance sur la trace de son comptable, évanoui dans la nature… Surveillé par l’entourage de Farino, harcelé par l’inspecteur Hathaway et pourchassé par d’inquiétants tueurs, Kurtz se charge d’une affaire qui ne sera pas de tout repos.
Je connaissais l’efficacité de Dan Simmons, en dehors de la SF et je me voyais bien retenter avec cette trilogie de polars d’action, sous-genre hard-boiled dont le 1er tome est Vengeance. Je ne connaissais ce sous-genre que pour les films de Bruce Willis ou John Woo. J’ignorais qu’en littérature, il pouvait être employé. Hard-boiled.
Vengeance, pour le coup, est un roman très très efficace. Pas de fioritures, tout ce concentre dans l’action et dans une intrigue à l’os. Et pourtant, cela ne veut pas dire que Dan Simmons prenne son lecteur pour des idiots. Vengeance est le 1er acte d’une trilogie très honnête dans sa facture, rythmé, intense, j’ai eu comme l’impression d’un feu qui se propage à chaque page. Le feu, c’est Joe Kurtz, le personnage principal. Je ne soupçonne une fin comme une chute brutale et soudaine. Pourtant inéluctable.
À l’heure où j’écris, j’ai déjà eu le T.2, Revanche et mon sentiment est encore plus vive. À suivre.