Par la mer et les nuages (2018) de Laurent Whale…
Le résumé de l’éditeur: L’apocalypse a eu lieu. La politique, la finance et l’avidité des hommes ont transformé la planète bleue en un dépotoir puant et délétère. Quelques foyers humains tentent d’y arracher une existence précaire, menacés par des hordes de chiens sauvages et de vagabonds, rendus fous par la famine. Chaque jour, la dégradation de l’air, de l’eau et l’augmentation des radiations changent la vie en un baroud perdu d’avance. Mais nul n’a l’intention de périr sans combattre.À Pontault et Port Leucate, en dépit de tensions et de conflits internes, deux communautés de survivants entament un ultime périple vers des terres nouvelles et plus accueillantes, de l’autre côté de l’Atlantique ; parmi elles, la famille Costa. Ainsi commence le long exode, véhiculant les espoirs d’une poignée d’humains résolus. Cap à l’ouest ! Par la mer et les nuages.
Troisième volet de la trilogie des Costa, Par la mer et les nuages de Laurent Whale nous emporte mécaniquement 15 ans plus tard. Pas vraiment une trilogie, plutôt une fresque Post A en 3 temps. Je me suis fait un devoir d’avancer mes séries en cours et terminer ce qui pouvait l’être. Après coup, je dois avouer que ce dernier tome est dispensable.
Certes, l’aventure est palpitante et captivante et même après avoir lu les deux tomes précédents, j’étais un peu perdu avec la quantité de personnages qu’on retrouve dans cet exode. Cela ne nuit pas à la lecture mais n’aide pas à l’empathie. D’autant, et c’est un gros reproche général, Par la mer et les nuages, plus que les 2 autres, fait ressortir le basique de la toile de fond. On est du côté des gentils, les autres, ce sont les méchants. Malgré la violence et l’âpreté de ce monde imaginé par Laurent Whale, les morts sont très, trop, systématiquement pour le camp opposé. Pas très crédible si vous voulez mon avis.
L’histoire aussi est quelque peu exagéré et cela sonne comme de l’incohérence. Des aides providentielles, des alliés extraordinaires, une technologie qu’il est difficilement associable à cet univers, non, je ne suis pas convaincu par le mon de de Laurent Whale, que je trouve trop manichéen.
Mon ressenti est conforté par le fait que ce 3e tome n’est pas sorti en poche, peut-être trouvé trop faible par les éditeurs. Peut-être est-ce juste un problème de droit.
Dommage que la « série » s’achève sur un tome « raté ». Au moins, du fait qu’il ne soit pas dans ma pal, je ne me sentirai pas forcée de le lire
Oui, ne t’encombre pas de cette lecture.