The Expanse 4. Les Feux de Cibola de James S.A. Corey (Ty Franck et Daniel Abraham), traduit par Thierry Arson…
Le résumé de l’éditeur: Les portes se sont ouvertes et les humains se ruent pour coloniser un millier de planètes. La première d’entre elles, Ilus, est baptisée dans le sang et la destruction. Des colons indépendants venus chercher une nouvelle vie se dressent avec leurs faibles moyens contre la puissance écrasante d’un vaisseau appartenant à une compagnie gigantesque ; celle-ci est bien décidée à exploiter les riches gisements de minerais, et des scientifiques innocents périssent alors qu’ils tentaient simplement d’étudier et de comprendre ce monde nouveau. James Holden et son équipage sont désignés pour rétablir la paix et le bon sens. Mais plus il se penche sur la question, plus Holden a le sentiment que cette mission est vouée à l’échec depuis le début…
Les feux de Cibola, 4e tome de la série continue l’exploration de ce vaste univers qu’est The Expanse. Et un monde qui s’élargit encore dans des proportions démesurées grâce à l’anneau découvert dans le tome précédent.
James S.A. Corey fait une ellipse pour nous envoyer directement sur une planète inconnue sur laquelle va se dérouler toute l’intrigue avec un fond géopolitique et stratégique dans lesquels, une fois n’est pas coutume, Holden et son équipage vont être mêlés.
C’est un huis-clos à l’échelle planétaire où les diverses parties doivent composer et ça, sur un territoire hostile pour le moins, et néanmoins, d’une grande valeur commerciale.
Je n’ai jamais ressenti une si grande tension que dans ce 4e tome de la série, Les feux de Cibola. La situation semble inextricable jusqu’à son terme. Les personnages et leur psychologie juste équilibre le tout. Un personnage est très caricatural mais les autres évoluent parfaitement dans ce jeu de pouvoir finement dosé.
Le romanesque n’est pas en reste car la planète se dévoile par petites touches et ne laisse pas le lecteur au bout de ses surprises.
Voila donc un épisode parfaitement mené par James S.A. Corey, très ludique, qu’on dévore de bout en bout.
Le cycle semble prendre une belle ampleur. Presque de embonpoint . Va falloir que je me décide à l’entamer d’autant que quelquefois j’y pressens certains mécanismes romanesques cousins de ceux utilisés dans « la Cie de Glaces ».