Minimum (2010-2015) de Maya Miyazaki, série en 7 tomes…
Le résumé de l’éditeur: Du cul mais pas que…
Ito est un lycéen passionné de photographie. Il passe ses journées à prendre des clichés qu’il expose dans une salle spéciale du lycée. Incompris, traité à tort de dégoûtant et de pervers par les jeunes lycéennes, il se renferme petit à petit. Son seul ami est Saito, un adolescent passionné, lui, de contenus sexuels et de vidéos perverses. Ce dernier invite Ito à regarder sa première vidéo porno. Mais Ito est gêné au plus haut point par cette situation.
Un soir, seul devant son ordinateur et alors qu’il surfe sur la toile, Ito tombe sur un site assez étrange. Une seconde plus tard, sa tour explose, enclenchant le lecteur DVD automatiquement. Une jeune fille minuscule et dévêtue en sort comme par magie. Son nom est Haru Nishikujo, et la jeune fille ne sait pas ce qui lui arrive, ni ce qu’elle fait là. Ito décide de s’occuper d’elle, mais cela va bien vite lui attirer des ennuis lorsqu’il va être embarqué dans un jeu de vie ou de mort…
À la fin de la lecture de Minimum, série manga en 7 tomes de Maya Miyasaki, je suis perplexe. et cela me fait réfléchir a pourquoi je suis allé vers cette lecture plus sensuelle que d’autres. Et j’ai une réponse.
Si je me tourne facilement vers l’érotisme, c’est que j’espère y trouver une forme de liberté de l’auteur qui fait fi de la bien-pensance, des tabous, de l’auto-censure. Nos sociétés n’ont aucun problème avec la violence dans les oeuvres alors que le corps, lui, est soumis à de rudes interdictions dans sa nudité. Ça questionne. Et au-delà de la nudité, c’est la liberté créatrice que je recherche.
Avec Minimum, la nudité est une chose tandis que l’histoire n’a rien à voir. Nudité gratuite et totalement obsessive par la société japonaise telle que je peux la percevoir à travers les oeuvres qui nous parviennent. Une succession de clichés avec le puceau, l’innocente souvent nue, la timidité exacerbée, etc. Cela en devient ridicule.
Pour le reste de l’histoire de Maya Miyasaki, c’est du grand n’importe quoi sur une base de virtualité qui empiète sur la réalité. Avec les révélations finales, j’ai senti que cela aurait pu être une belle histoire mais rien n’est justifié pour crédibiliser tout ce qui se passe. On comprend en gros mais rien ne tient, tout est bancal.
On passe.