Speedball (2023) de Florian Pigé (scénariste) et Etienne Gerin (dessins)…
Le résumé de l’éditeur: Symphony for the Devil in the 70’s !
Atlantic City, 1976. Graham Parson, ex-star du baseball, a tout perdu. Aujourd’hui, il gagne sa vie en tournant dans des films X, sans grande conviction. Lors d’un tournage, il fait la rencontre d’un vieillard aux pouvoirs étranges qui lui propose un pacte faustien : s’il tue quatre personnes pour son compte, il retrouvera sa gloire passée, réintégrera la ligue nationale de baseball et pourra revoir sa femme et son fils. Graham accepte sans réaliser l’impact qu’aura cette décision. Fuyant le lieu du tournage, il vole une voiture et embarque deux acteurs bodybuildés fans de lui, dans son périple. Les trois hommes vont se lancer dans une fuite trash à travers l’Amérique des années 1970.
Son désespoir le poussera-t-il jusqu’au meurtre ?
Sortie toute récente de ce mois de février 2023, la couverture de Speedball m’a attiré par son style et l’ambiance des dessins m’a séduit. Cette BD de Florian Pigé au scénario et Etienne Gerin aux dessins est assez singulière et sympathique.
Le postulat de départ de cette histoire, une ancienne gloire de base-ball reconverti dans le porno a de quoi ouvrir des perspectives intéressantes. Et elles le sont. Teinté de fantastique, Speedball, c’est surtout un road-movie, non une road-bd trash où on croise un tueur en série, des body-builders assez violent, un flic qui ressemble à Javier Bardem dans No country for old men, etc.
Le scénario de Florian Pigé est bien ficelé. Beaucoup d’actions nous engaine de scènes en scènes. L’ultra violence flirte avec la drôlerie et l’émotion. Ça passe bien avec cette palette de couleurs ultra pop et le style unique d’Etienne Gerin. On a l’impression d’être dans un film de Quentin Tarantino (les premiers), la structure en moins car Speedball est linéaire.
Divertissement réussi avec Speedball dont on sent l’empreinte de la culture US. Peut-être manque-t-il un petit quelque chose pour la rendre en tous points unique mais je ne saurais dire quoi.