La ligne de sang (2004) de DOA…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Cela n’aurait pu être qu’un banal accident de moto sur les hauteurs de la Croix-Rousse. Un homme dans le coma victime d’un accrochage… C’est le début d’une enquête des plus troubles menée à l’instinct par les officiers de police Marc Launay et Priscille Mer. La victime, entourée de mystères, est bien trop inquiétante. Tout sue l’angoisse et la peur dans sa grande maison vide. Trop de portes fermées, de questions, de silences oppressants. Sa compagne même a disparu, comme volatilisée dans son appartement, et personne ne sait rien. Jamais elle ne mentionnait son nom. Jamais elle ne parlait de lui. À sa demande. Comme s’il avait voulu ne jamais exister. Comme s’il avait souhaité que personne ne puisse un jour savoir ce qu’il était vraiment…
Je ne vais pas être être aussi dithyrambique avec La ligne de sang qu’avec le grandiose Pukhtu Primo et Secundo. Non. Avec ce presque premier roman, DOA montre pourtant beaucoup de maîtrise.
Mais la maîtrise trouve sa limite dans un univers qui ne m’a finalement pas emballé. L’ésotérisme et l’occultisme sont à mon goût trop souvent exploité par ailleurs sans apporter de la nouveauté.
Pourtant, le thriller est une réussite. L’intrigue est bien menée car on est dans l’attente de connaitre le fin mot de l’histoire. L’atmosphère est oppressante à souhait, devient glauque et sordide. N’y a-t-il pas une sorte de surenchère macabre chez tous les auteurs de thriller? DOA y va, va loin, mais pas de façon grossière ou gratuite. C’est même plutôt cohérent.
La richesse de La ligne de sang, ce sont les personnages qui se démènent dans cet univers. Une justesse dans ce qu’ils sont et ce qu’ils font parce qu’au delà, dans la façon d’amener cette histoire à sa fin, DOA, à mon sens, a perdu le fil et tout s’est déséquilibré, révélations trop lentes plus trop rapides avec un petit goût de « tout ça pour ça? »
C’est donc un avis en demi teinte, j’ai envie de dire, encore un thriller qui a ténu ses promesses sans aller au delà.
le mimosa .. je le sens d’ici !
Toujours agréable le printemps qui revient.
Combien de pages ce roman? Le mot thriller appelle toujours un intérêt chez moi. Et autant je n’arrive pas à me lancer dans Secundo (même si j’avais apprécié Primo, sa longueur et densité continuent de me faire dire que je n’ai pas envie de replonger dans ça). Là, j’ai un sentiment de titre moins long, mais intense pour autant.
A voir pour le simili couac de fin ^^
On est quand même sur du 640 pages. Mais je pense qu’il peut plaire. je crois que si je n’ai pas spécialement aimé c’est que j’avais trop d’attente.
Puis, tu es OBLIGÉe de lire Secundo avant.;)