L’adieu aux armes (1929) de Ernest Hemingway…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici:
Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le front d’Italie, pendant la Première Guerre mondiale, est blessé et s’éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend.
Un des meilleurs romans de guerre. Un des plus grands romans d’amour.
Je lis pas mal de critiques, de chroniques avec des avis dithyrambiques sur ce roman de Ernest Hemingway et, peut-être, suis-je passé à côté de quelque chose mais L’adieu aux armes ne m’a pas convaincu. Récit à tendance autobiographique sur la Première Guerre Mondiale, il nous raconte l’histoire d’un américain dans les rangs de l’armée italienne.
À tout le moins, le point de vue de Ernest Hemingway est original car la Guerre a peu de fois été traité de ce côté là, avec cette distance là. Les bombes du récit tombaient et nous, héros et lecteurs étions à l’arrière du front. Et de ce fait, la Guerre est comme une toile de fond, à distance de sécurité, presque tout le temps du récit. Un fond horrible et implacable qui pèse de tout son poids mortifère sur les gens.
Mais le personnage principal/Hemingway, en arrière comme je le dis plus haut, tombe amoureux. Malgré le possible de ce qui a été ou non vécu par l’auteur, je n’ai pas du tout été convaincu et j’ai trouvé toute cette relation très fausse. Autant de son côté à lui que d’elle dont le caractère est resté flou et fou. Je me suis dis tout le long du récit qu’en fait, il n’était pas sincère tant la relation de ce couple est mièvre et inconsistante.
Pour moi, la valeur de L’adieu aux armes tient à ce témoignage de Ernest Hemingway uniquement car même son style simple et évident que j’avais aimé dans le plus tardif Le vieil homme et la mer est ici, lourd, froid, distancier et je n’ai pas pris plaisir à le lire. Ernest Hemingway use et abuse des répétitions, des reprises de propositions et cela m’a ennuyé.
Parmi les premiers romans de Ernest Hemingway, L’adieu aux armes souffre à mon sens d’un manque de fluidité et de simplicité stylistique, des qualités vers lesquelles il a évolué plus tardivement.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Alors que je l’ai lu et relu ado et jeune adulte, je ne m’en souviens pas du tout. Cela me paraît étrange et en même temps tendrait à démontrer qu’il n’était pas aussi prenant ou passionnant que ça.
Je ne saurais dire pour les autres mais pour moi il n’a pas été passionnant et principalement à cause de cette histoire d’amour! Car le point de vue sur la guerre est assez original ! Dommage !
Hemingway n’est pas un auteur qui me tente. J’ai lu des extraits du Vieil homme et la mer et les passages m’avaient plu mais depuis… l’envie m’a simplement quittée.
Un jour peut-être…
Le vieil homme et la mer n’est pas un roman très long! De plus, il se lit très bien, dans un style épuré et très agréable!
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