Gorgones (2022) de Vince, alias Vincent Roucher…
Le résumé de l’éditeur: Les dessins regroupés dans cet ouvrage sont, pour la plupart, tellement inédits qu’ils ne devaient pas être publiés – plaisirs solitaires de leur auteur, tracés sans préméditation, sans besoin autre que l’expression d’une main qui ne peut arrêter de dessiner ce vers quoi elle tend. Ils faisaient initialement le bonheur des proches de Vince, seuls mis dans la confidence, avant d’alimenter son instagram et de faire l’objet, enfin, d’une exposition organisée par la galerie Barbier.
Le présent ouvrage est le complément et le catalogue augmenté de cette exposition, compilant plus de 200 dessins : sur des post-its, des enveloppes, du papier à dessin (aussi), se dévoilent autant de corps féminins, des érotiques mâtinés d’influences symbolistes, pops, sulfureuses ou candides, parfait syncrétisme des multiples influences qui nourrissent la légendaire curiosité graphique de leur auteur.
Quand j’ai vu la couverture de Gorgones, j’ai trouvé que le procédé, s’il est fait exprès, est très bien produit car la création de ce filtre sur la nudité de l’image par la transparence relative du papier calque est une idée lumineuse.
Le libraire peut donc mettre l’ouvrage en avant sans risque de critique ni recevoir les plaintes d’une prude clientèle. Je croyais ne pas connaitre Vince et je ne me souvenais pas qu’il était le dessinateur d’une BD que j’ai déjà lu et chroniqué, Esmera.
Faut dire que Gorgones est un artbook avec une multiplicité de style, là ou Esmera n’en a qu’un. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé son univers érotiques, ses femmes languisse et sexy en diable. Il n’y a pas de texte mais, dans la préface, il dit, si je me souviens bien, qu’il croque sur n’importe quel support, ce qui donne cet aspect à son travail.
Je ne manquerai pas de lire une autre oeuvre de Vince. De lire ou de seulement regarder son travail dans un autre artbook.