Gantz (2000-2013) d’Hiroya Oku…
Le résumé de l’éditeur: Gantz revient dans une version en double volume. Nouveaux fichiers, mise en page retravaillée. En 18 volumes, cette mythique série de science-fiction à suspense va vous faire revivre le parcours initiatique de Kurono pour sauver la terre d’une terrible invasion.Kei et Masaru, deux anciens amis de primaire, sont écrasés par un train après avoir sauvé un ivrogne tombé sur une voie… Ils ont néanmoins la surprise de se réveiller dans un appartement inconnu, entourés d’autres personnes ayant également connu la mort. Là , une étrange sphère noire appelée « Gantz » ordonne à tout le groupe d’éliminer un certain « homme poireau » . Une mystérieuse lutte commence alors !
Perfect T.1
J’ai découvert Gantz avec un anime assez récent (2016), Gantz : 0, plutôt très beau. et comme je me lance dans la lecture de manga, il est normal que je débute Gantz d’Hiroya Oku. Et bien oui, j’avais tellement pas compris ce qui se passait que je voulais connaitre les mystères de cet étrange manga.
Avec ce tome 1/18 (Perfect édition), la série commence et c’est déjà gore, violent, sexy et quelque peu Wtf. Oui oui, il y a un personnage à tête de poireaux et c’est pas une blague. D’ailleurs, c’est son papa en colère qu’on voit sur l’image que j’ai mise. Et pour l’histoire, j’ai perdu toutes mes bases de logique. Des morts se retrouvent enfermés dans un appartement, pour ensuite être projeté dans la ville, comme dans un jeu afin d’effectuer une mission, à base de meurtres et d’exterminations. C’est angoissant, en un sens oppressant et l’ambiance de Gantz me laisse un peu mal à l’aise.
Les dessins d’Hiroya Oku sont très expressifs, chargés, ancrés dans le mouvement. Difficile d’être plus explicite en ce qui concerne les manges tant les différences sont assez minimes pour un profane comme moi.
Perfect T.2
2e tome de cette Perfect édition, j’avance dans Gantz, ce manga assez foutraque d’Hiroya Oku. Après la mise en place de cette étrange univers, la découverte des codes qui le composent au moins en partie, on ne progresse pas trop à cause de ce principe de missions ou chaque tome pourrait être une nouvelle bataille contre un nouveau boss de fin. Hiroya Oku joue sur ces codes geek. Il y a réitération avec de nouveaux éléments, un peu plus d’infos pour ne pas nous ennuyer mais pas trop.
Si j’ai commencé Gantz, c’est que je reste sur ma faim avec la série animé. Avec ce 2e tome, je suis encore dans ce que j’ai vu donc pas de surprise quand au déroulé de l’histoire puisque la série est assez fidèle.
Gantz est toujours aussi gore et je trouve qu’il y a une angoisse permanente qui tient à la forme des « monstres » à éliminer. Il faut lire ce manga pour comprendre de quoi je parle. Je me rends compte que j’ai mis dans la chronique des pages dans lesquelles ils sont. Un signe assurément.
Perfect T.3
3e tome de Gantz dans cette Perfect Edition qui en compte 18. Il me semble qu’ils y sont regroupés par 2 mais je ne suis pas sûr. L’histoire complètement barré d’Hiroya Oku continue sans grand renversement. On est toujours dans les règles de Gantz, ce jeu de la mort dont on ignore les buts.
Le personnage principal, plutôt effacé au début commence à prendre le lead. ce manga me fait penser à un délire de geek, un fantasme dans lequel tout est possible. Tuer et baiser. Y a-t-il une limite pour l’auteur très porté sur les corps qui explosent et les gros seins qui remuent ?
J’avoue que j’ai un peu hâte de basculer dans une autre dimension, s’il y en a une, afin que la série ne ronronne pas trop avec la même mécanique.
Perfect T.4
Fin d’épisode ! Dans ce Gantz, Perfect Edition T.4, on voit toute la passion d’Hiroya Oku pour le gore, notamment les parties tranchées. Radical pour le transit, c’est de ces choses qui m’écoeurent le plus. Cependant, dans la virtualité des missions que les protagonistes doivent accomplir, tant qu’il y a de la vie, il est toujours possible de retrouver les parties perdues.
Je rappelle que les Perfect édition rassemblent 2 tomes normaux et ce tome 4 m’a paru long. Dans la même séquence, Hiroya Oku fait intervenir de nouveaux méchants, et encore, et encore au point où on en voit plus la fin. La contre-partie est d’accompagner la lassitude des personnages.
L’univers n’a pas pris une nouvelle tournure mais la fin annonce du changement, c’est déjà ça qui peut relancer l’intérêt s’amenuisant.
Perfect T.5
Ce 5e tome, enfin, bascule dans de nouvelles situations. Une petite rupture dans le 1re moitié, une autre dans la seconde moitié. Ce serait même un peu trop. Pas mal de nouveaux personnages entre dans le jeu. D’autres qui ne sont plus. L’univers déjà assez imprécis tant il semble que tout soit possible ajoute des éléments surprenants. Un certain pouvoir, des méchants qui ne sont pas où on les attends donnent du rythme.
J’espère qu’Hiroya Oku sait où il va et qu’il y a, in fine, une certaine cohérence. Ça me paraît compliqué mais bon, on verra bien.
Dans ce tome 5, on repart donc sur des bases plus larges et ça promet pour la suite.
Pour les dessins, je ne suis pas certain d’être fan. Le méchant présent dans ce tome est dans la lignée des précédents et me laisse une sorte de gêne. De plus, les visages ne me plaisent pas trop. Ils participent du malaise général qui se dégage de Gantz. Je vais m’y faire parce que ce style ne changera pas jusqu’à la fin.
Perfect T.6
Après quelques tomes de présentation des nouveaux personnages, on tombe sur une partie très explosive. Hiroya Oku se complet dans cette violence qui touche aux tripes. Ce tome 6 de Gantz ramène l’histoire sur des rails déjà empruntés mais avec de nouveaux éléments si bien que cela suscite un nouvel intérêt.
Je ne suis pas dupe, Gantz risque de tourner à vide rapidement. Mais pas de prospective, j’attends de voir la suite.
Hiroya Oku aborde les thèmes de la violence et surtout de la responsabilité du témoin ou de celui qui la commet. Ce n’est pas une thèse de psychologie, ça ajoute. Et cela s’ajoute aussi au notions d’addiction, aux jeu, à l’adrénaline ou au meurtre.
Perfect T.7
Alors là, Gantz commence à devenir encore plus WTF que ce que c’était au début. Et la chose n’était pas facile. Les extraterrestres, ok, voila qu’arrive les dinosaures. Mais admettons. Y a-t-il une limite à Hiroya Oku ? Pas celle-ci. Gantz 7 nous présente des vampires aussi. Ça relance tout et il devient très ardu de dire vers quoi ce méga se dirige. Tout peut arriver.
J’ai toujours peu de sensibilité avec le style de dessin des personnages, des visages et je croie que je veux pas m’y faire. De plus, je me demande pourquoi il y a tant de bulles avec des « HAA!! ». Quand il y en a 4-5 par cases, on est d’accord que c’est trop ? Parce que si c’est pour montrer une respiration ahanante, ça marche pas. Quelqu’un aurait-il une explication ?
Perfect T.8
Ce tome 8 prend une tournure inattendue et je ne m’attendais pas être touché par ce manga tellement violent. Pour le coup, Hiroya Oku est parvenu à ramener beaucoup d’émotion et permet de stimuler l’intrigue amoureuse qui arrivait à bout de souffle.
J’ai eu envie d’enchainer avec le suivant pour connaitre la suite mais je me suis retenu, je ne fais pas de la binge lecture.
Perfect T.9
Quand je vois que je ne suis qu’au tome 9 de Gantz et que l’auteur est encore allé plus loin dans le WTF, je me demande vers où ce manga se dirige. Du coup, j’ai envie de savoir. Et ça, c’est un bon point.
Le truc bien pensé par Hiroya Oku, c’est la motivation. Elle change dans ce tome là (ou le précédent) et l’objectif de survie du début bascule vers les récompenses offertes et les possibilités que propose le game master Gantz sont très intéressantes. On est dans les codes du jeu vidéo avec missions, points et boss de fin.
Toujours aussi violent, Gantz est un manga action dans lequel les confrontations sont largement développées ce qui fait que chaque tome de cette Perfect Edition se lit très vite.
Perfect T.10
Ce manga, c’est vraiment n’importe quoi et pourtant, chaque tome de cette Perfect Edition donne envie de lire le suivant. Hiroya Oku parvient à surprendre et à relancer les intrigues.
Dans ce tome 10 , notre héros prend une décision qui m’a surpris et du coup, à mis en place de nouveaux éléments. De plus, ce tome de Gantz est celui de l’animé (le film vachement réussi).
Perfect T.11
Perfect T.12
Pas de nouveauté dans ce tome. Un monstre. Toujours aussi créatif, coriace, issu d’une imagination débordante, mais probablement malade, qui fait un massacre. Le gore a pris le pas sur le sexuel des premiers tomes. Et c’est un gore malfaisant qui peut heurter les sensibilités. Un gore japonais, je trouve.
Dire que ce n’est que la moitié de cette série d’Hiroya Oku !
Il faut dire qu’il a tendance a étiré les combats et il y a beaucoup, beaucoup de combats. Au final, il y a peu de contenu.
Perfect T.13
Ce tome 13 de Gantz précipite des scènes qui se déroulent plus longuement dans les tomes précédents. Ça part un peu dans tous les sens et surtout, il semble que nous approchons de changements radicaux. Dysfonctionnement du système et découverte extraordinaire sont au programme.
Hiroya Oku questionne sur la finalité du monde et cela commence à donner une impression générale sur l’esprit japonais car c’est la même thématique que Bonne nuit Punpun que je lis actuellement. Pourtant, les univers sont, pour le moins, très différents.
Ce tome 13 de la Perfect Edition nous amène à globaliser l’aventure. On sort du Japon pour constater que les héros ne sont pas les seuls à combattre. Oui, mais combattre qui ? Ou quoi ?
Perfect T.14
Enfin, ce qu’on soupçonnait, ce qu’on attendait arrive. Sans bien savoir qui sont les nouveaux intervenants arrivés, ça se bouscule sur Terre et ce tome 14 est une débauche d’actions démesurés.
Le lecteur crée du sens avec les éléments qui lui ont été laissés auparavant car cette série est plutôt avare en explication frontale et le lecteur est comme les personnages principaux, dans un flou sur la situation. Ce choix narratif donne une certaine rythme, un intérêt certain à avancer dans Gantz.
On peut donc considérer que ce tome mediant est une vraie évolution dont, inutile de le nier, j’ai très envie de lire la suite.
Perfect T.15
Ça y est, le virage est prit dans cette série et du coup, ce qui était complètement what the fuck devient un peu plus logique. Dans ce tome 15, il n’y a pas encore d’explication claire mais le monde, lui, se précise. C’est déjà ça.
Toujours aussi gore, Hiroya Oku se complet dans les membres arrachés, tranchés qui volent dans de nombreuses cases. le rapport à la nudité et à la sexualité a quelque chose d’obsédant, de déviant. On peut entrevoir, à travers les lectures de manges mais surtout de romans, ce qu’est la sexualité japonaise et je pense qu’on doit être loin de connaitre vraiment ce qu’il en est des frustrations, de l’éducation, de la pression sociale, des hontes et des fantasmes, de l’histoire et des interdits, de la culture et de la religion.
On est vraiment très loin de notre perception européenne du sexe et c’est pour ça que j’évite de juger cette approche de la chose.
Perfect T.16
Pas de chronique, juste une photo.
Perfect T.17
Perfect T.18 (Fin)
Je ne sais pas pour quel raison mais je m’étais mis en tête qu’il y avait 25 tomes à cette Perfect Édition de Gantz. C’est quand j’ai voulu commander le 19e tome que j’ai vu qu’il n’y en avait pas. Ok.
Pourtant, tout indique dans ce tome qu’on est dans le final de l’histoire. Les ultimes affrontements avec les élites des 2 côtés font un finish convaincant. Il était temps que prenne fin cette violence démesurée. J’avoue m’être un peu lassé de la tournure des évènements et les actions répétitives.
J’ai à peu près tout dit sur les dessins dans mes avis sur chaque tome. Pour l’histoire, elle est cohérente, mais cohérente dans le fourre-tout SF concocté par Hiroya Oku. Mais pour un peu de logique ou de profondeur, on repassera. Gantz me semble s’être perdu dans la dilution de la trame principale. Il y a eu des vampires, que sont-ils devenus ? Et pourquoi ?
Divertissant, tranchant, long, Gantz est assez WTF pour titiller la curiosité des plus curieux. Mon avis n’est donc pas totalement satisfaisant mais je n’exclue pas de lire d’autres séries d’Hiroya Oku, Comme Gigant ou Last Hero Inuyashiki.