Dead zone de Stephen King…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Greg Stillson, candidat à la Maison-Blanche, est un fou criminel, grand admirateur de Hitler et d’autres maniaques de l’extermination. Quand il sera élu, ce sera l’Apocalypse. Un seul homme le sait : John Smith, car il est doué d’un étrange pouvoir qui lui attire pas mal d’ennuis, il devine l’avenir. Il n’y a rien de réjouissant à cela. Il peut prévoir les accidents, les catastrophes, les hécatombes. On ne le croit pas, ou alors on le croit trop.
John Smith n’a encore rien dit de ses prémonitions. Pourtant, le candidat à la présidence des Etats-Unis est un dément.Que fera John Smith pour son pays ?
Malgré l’incommensurable renommée et talent de l’auteur, Dead zone est mon premier Stephen King. Pas trop fan de fantastique, encore moins d’épouvante et très hostile au plébiscite littéraire, j’avais toutes les raisons de ne pas aller lire une oeuvre de cet auteur. Si on ajoute à cela des adaptations télévisuelles assez médiocres que ne sauve que l’idée originale, il n’en fallait pas plus.
Incontestablement, j’ai pris du retard sur la connaissance des livres de cet auteur. Un retard que je vais essayer de rattraper ses prochaines années. En commençant par Dead zone, un livre qui ne m’évoque aucune adaptation télé! Je me lançais dans la lecture de cet oeuvre comme dans le grand bain du fantastique, à la rencontre de Stephen King, l’auteur déjà culte.
Couverture incandescente, titre présageant d’horribles évènements, le nom de l’auteur immense sur toute la largeur, j’étais confiant. J’étais confiant, mais…
La rencontre avec le maître du fantastique n’a pas eu lieu sous la forme auquel je m’attendais. Et peut-on parler de fantastique avec Dead zone? Pas nécessairement!
Cependant, je referme le livre avec la respiration un peu courte, une légère euphorie, un sentiment d’allégresse. Le genre de sentiment qui vient lorsqu’on se trouve avec une oeuvre complète! Complète au sens où l’ensemble du roman tend vers sa chute et tous les éléments concordent et se superposent et s’entremêlent et se répondent. Il ne manque rien, il n’y a rien à changer ou à ajouter. Une évidence! C’est le cas avec Dead zone.
Stephen King, dans un style très fluide, sans chichi, efficace, maitrise totalement son histoire. Le subtil équilibre de ce roman pas évident à développer (plusieurs personnages évoluant sur plusieurs niveaux, d’importante ellipses temporelles, etc…) montre à quel point Stephen King est un grand auteur car il parvient à faire germer la « thèse » de son récit, son idée originale. Il parvient à la faire croître à travers les pages pour éclore en apothéose dans les dernières lignes.
Dead zone est un roman très fin, drapé d’une sorte d’élégance « classique ».
J’ai fait la rencontre d’un auteur plus grand que je me l’imaginais, avec un talent allant au-delà du genre fantastique. Car il faut bien l’avouer, dans Dead zone, la part de fantastique est quantité négligeable et sert de matérialisation à son idée de départ.
Dead zone est un roman plein de tendresse dans le fond et on s’attache au personnage principal, malgré ce qui lui arrive… Je n’en dis pas plus sinon pour ajouter que j’ai beaucoup aimé ce roman de Stephen King et que je le conseille fortement (mais pas dans le genre fantastique).
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Je me fie à ta recommandation. D’autant plus que je n’ai pas lu de King depuis un bail 🙂
Avis bien plaisant.
Un excellent avis qui me donne envie de rouvrir le livre et de le feuilleter. Je ne pensais pas qu’il te ferait un tel effet ! J’en garde le souvenir d’une lecture agréable et d’un roman réussi avec un héro attachant comme tu le soulignes. J’espère que ta poursuite dans la découverte des autres romans de Stephen King te procurera toujours autant d’émotions fortes !… Je pense que tu n’es pas au bout de tes surprises… 😉
Au début, je m’attendais à un roman fantastique et j’attendais que ça bascule. Puis, je me suis dit que ça n’allait pas le faire et je me suis laisser porter par le texte. Une lecture agréable! Puis, les éléments disparates ont commencé à s’emboiter et le roman a prit une plus grande dimension dont j’ai beaucoup aimé le déroulement et l’atmosphère!
J’avoue que je commence à avoir envie de lire Shining et Ça!
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