Annihilation (2014) de Jeff Vandermeer, traduit par Gilles Goullet, Prix Nebula 2014, Prix Shirley-Jackson 2014…
Le résumé de l’éditeur: La Zone X, mystérieuse, mortelle. Et en expansion. Onze expéditions soldées par des suicides, meurtres, cancers foudroyants et troubles mentaux. Douzième expédition. Quatre femmes. Quatre scientifiques seules dans une nature sauvage. Leur but : ne pas se laisser contaminer, survivre et cartographier la Zone X.
Comment cela a-t-il pu commencer ? Une passion pour la belle Nathalie Portman ? Un goût immodéré pour l’esthétisme au cinéma ? En tous cas, ce n’est pas car j’avais entendu parlé de la Trilogie du Rempart Sud de Jeff Vandermeer, ni de son 1er tome, Annihilation.
C’est donc avec le film sorti sur Netflix que j’entre dans cette étrange univers SF. Un film d’ambiance, étrange et qui colle parfaitement à l’ambiance du roman. Et pourtant diverge de beaucoup sur ce qu’il s’y passe. Et heureusement car cela me dérangeait beaucoup de lire ce que j’avais déjà vu. Je ne vais rien divulgacher mais je préfère l’option du film d’être en quelques sortes plus « réaliste » que l’oeuvre de Jeff Vandermeer mais bon, la primauté de de la création revient à son auteur.
Annihilation est une SF paranoïaque, si bien qu’on ne sait pas trop dans quel marécage logique on se situe. Jeff Vandermeer parvient à nous plonger dans son univers et les angoisses qui le jalonnent. Pour un 1er tome, on entre de plein pied dans la lente déréliction d’un monde qui ne comprend pas ce qu’il a en face de lui, une Zone X qui défie les tentatives de la compréhension humaine et nous avec.
On a forcement envie d’en savoir plus. La suite, c’est Autorité (quel nom étrange).