Swag d’Elmore Leonard

Swag (1976) d’Elmore Leonard, traduit par Élie Robert-Nicoud…

Le résumé de l’éditeur: Detroit, 1970. La seule façon de réussir un braquage à main armée est de s’y coller. Pas de phase théorique, il faut passer d’emblée à la pratique. C’est ce que se disent Frank et Stick, deux braqueurs à la petite semaine, qui s’en vont commettre des hold-ups dans des supermarchés et des magasins d’alcool. C’est ainsi qu’ils mettent au point leurs « Dix Règles du Parfait Braquage ». Mais quand ils commencent à enfreindre leurs propres règles, les ennuis arrivent..

Sorti très récemment chez Rivages, Swag d’Elmore Leonard semble être une nouveauté et peut-être est-ce le cas dans sa version française. Encore curieux de l’ouvre d’Elmore Leonard, je me suis gardé une option de lecture dès la sortie de ce roman en 2020.

Et c’est fait. Swag n’est pas un très grand roman. Polar mettant en scène de petits voyous, braqueurs de petits commerçants, Swag est une sorte de manuel pour voleurs débutants, règles de conduite incluse. Lisibilité maximale pour suivre ce parcours professionnel atypique.

Elmore Leonard décrit une amitié utile, la vie quotidienne de malfrats, type de méchants tout juste à la marge sociale, un peu plus vis à vis de la loi. Swag est un roman de dialogues avec la légèreté qui convient. Pas de grands développements pour ce roman, peu d’émotion sinon dans les scènes finales où il est question de savoir qui est le dupe de l’autre au jeu de la mort.

On ne s’ennuie pas, c’est sûr mais on est pas non plus transporté dans du grandiose ou du révolutionnaire. Lecture loisir mais de bonne facture. Ce n’est pas avec Swag que je vais préférer Elmore Leonard à son compère à qui je l’associe souvent (à tort), Donald Westlake.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

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