Sale menteuse de John Waters

Sale menteuse, une romance feel-bad (2022) de John Waters, traduit par Laure Manceau…

Le résumé de l’éditeur: Menteuse invétérée, voleuse pathologique, arnaqueuse de génie : Marsha Sprinkle ne compte plus ses ennemis. Certains sont bien déterminés à lui régler son compte et lui faire ravaler ses bobards. À commencer par sa mère et sa fille, son ex-complice lubrique Daryl et une sautillante bande d’hurluberlus, fétichistes du trampoline, tous lancés à ses trousses dans une rocambolesque et décadente course-poursuite à travers le Nord-Est des Etats-Unis. Mais Marsha est intelligente, incroyablement fourbe et celui qui l’attrapera n’est pas encore né !

Grand amateur de série B à Z depuis l’adolescence, John Waters est très vite devenu un nom inconnue dans son genre. Le cinéaste savait mettre les pieds dans le mauvais goût et il sabordait allègrement les conventions. Alors qu’il est passé à la littérature (le cinéma impliquait beaucoup trop d’argents), je sentis qu’il en fallait peu pour me faire franchir le cap de le lire. Le cap étant mes autres envies de lecture.

Je me lance avec son dernier roman, Sale menteuse dont la 4e de couverture a de quoi me séduire. En me lançant dans ce roman, je sais que je dois baisser tous mes critères d’évaluation. C’est en quelque sorte de la littérature de gare.

Sale menteuse est plaisant à lire pour sa folie intrinsèque, par ses personnages, sortes de freaks LGBTQ, par cette critique sociale en filigranes, par cette Amérique qui ne semble presque pas exagérée dans cette histoire concoctée par John Waters. Ça part vraiment très loin mais, après tout, c’est ce qu’on attend de lui.

Un bon moment décalé, sans prétention, qui se déguste comme un alcool bien frappé et rafraichissant.

Vous voila prévenu.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

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