Boy’s abyss (2022-20xx) de Minenami Ryo…
Le résumé de l’éditeur: Reiji Kurose est un jeune lycéen qui se contente d’exister, prisonnier de la ville où il a grandit.
Alors que tout le condamnait à rester dans cette ville et qu’il était prêt à accepter cet avenir, il fait une rencontre surprenante qui pourrait bouleverser sa vie… Vivre peut-il lui apporter l’espoir ? Se dirige-t-il vers la lumière ? Ou vers les ténèbres ?
Je décide de faire la chronique de Boy’s abyss avant d’avoir le fin mot de cette histoire très torturée car si j’ai été très emballé par le début de ce mangé intense et trouble, je trouve que de tome en tome, il y a une dilution de l’histoire qui perd en rythme.
Je ne sais pas si je vais poursuivre cette série de Minenami Ryo tant il est laborieux de se remettre en selle à chaque nouveau tome disponible. Je vois sur les internets qu’il y a encore plein de tomes à venir et cela ne me rassure pas.
J’ai pourtant bien accroché, au début, à ce manga dépressif qui explore l’empire du milieu socio-culturel sur la destinée des adolescents et ça, dans une petit ville de province. Infléchir ces chemins de vie s’avère, au Japon plus qu’ailleurs, bien difficile, bien plus difficile qu’en France. On se rend compte, en filigrane, de la hiérarchisation de la population et de l’atavisme qui incline les âmes à acceptation de cette situation.
L’histoire de Boy’s abyss est dure mais pas dénuée d’intérêt avec l’intrication des familles qui se côtoient, partagent des secrets qui nous sont peu à peu dévoilés. Les sentiments sont à fleur de peau à longueur de planches et on est sur le fil d’un drame à venir.
Si Minenami Ryo avait resserré son intrigue, cela m’aurait un peu plus séduit. Peut-Être que lorsque la série sera terminée, une lecture à la suite donnera un meilleur résultat.