Les Quarante-cinq d’Alexandre Dumas

Les Quarante-cinq (1847) d’Alexandre Dumas, tome 3 de la Trilogie des Valois…

Le résumé de l’éditeur de poche: En 1585, dans une France déchirée par les guerres de Religion, l’étau se resserre autour d’Henri III. Le roi s’attache une troupe de gentilshommes gascons, les Quarante-Cinq. Leur mission : assurer sa garde rapprochée et le protéger des complots ourdis par les Guises qui rêvent de s’emparer du pouvoir…
Sur une base historique réelle, ce troisième volet de la «trilogie des Valois» est un passionnant roman d’aventures qui fait la part belle au spirituel Chicot, le bouffon du roi. Il offre une suite à La Reine Margot et à La Dame de Monsoreau, mais peut aussi se lire de manière autonome. Dans la grande tradition du roman historique, Dumas mêle personnages fictifs et réels, intrigues politiques et amoureuses, le tout sur un rythme endiablé, où les rebondissements s’enchaînent autant que les bons mots. En historien, il explique la fin des Valois et l’avènement d’Henri IV, en faisant d’Henri III un personnage tragique, l’un de ces «rois marqués par la fatalité pour qu’une race s’éteigne en eux et avec eux».

Dernier tome de la Trilogie des Valois, Les Quarante-cinq nous embarque dans la renaissance façon Alexandre Dumas avec toute une galerie de personnages, grandes forces de ce roman. Au niveau de l’intrigue, c’est plutôt en dessous de La Dame de Monsoreau.

L’intrigue semble s’éparpiller à travers tous les personnages, chacun ayant ses objectifs propres et même si Alexandre Dumas essaye, et parvient à mettre du liant, il n’en reste pas moins ce sentiment de non unité. C’est aussi et surtout car Les Quarante-cinq souffre de la comparaison avec la perfection (je pèse mes mots) des tomes précédents.

Certains personnages sauront vous ravir. Ceux qu’on retrouve, avec plaisir, fidèle à eux-même (je pense à Gorenflot entre autres). Ceux qu’on découvre, chevaleresques, romantiques ou retors. L’action s’éparpille. L’humour est toujours présent. J’avoue que les scènes (courtes) de guerre/militaires m’ont ennuyé mais il n’y en a vraiment pas beaucoup. Je préfère Alexandre Dumas dans les duels à l’épée.

À mon avis, Les Quarante-cinq ressemble plus à un long épilogue des tomes précédents. Mon avis semble pas enthousiaste mais c’est une très bonne lecture que je recommande afin de clôturer comme il faut la Trilogie des Valois et passer à la suivante. Pour moi, ce sera Les trois mousquetaires. Et je pense que ça va me plaire.


Trilogie des Valois

#1 La Reine Margot

#2 La Dame de Monsoreau

#3 Les Quarante-Cinq


Livrepoche.fr, un livre, une poche…

4 comments to “Les Quarante-cinq d’Alexandre Dumas”
  1. En fait, ce qui je trouve pèche le plus dans ce tome est le manque de « héros » clairement identifié. Bien sûr on retrouve des personnages des tomes précédents mais ce qui leur arrive semble un peu anecdotique et noyé dans le reste.
    Puis j’ajouterai que justement il ne conclut pas réellement ; il y aurait dû y avoir un quatrième tome qui n’a pas été écrit et je trouve vraiment qu’il manque.
    Bonne prochaine lecture avec Les trois mousquetaires 🙂

    • Comme tu dis, il manque une figure charismatique mais Bussy avait placé la barre tellement haute qu’il est difficile de trouver son égal. Chicot a un rôle moindre aussi.
      Pour le 4e tome, je n’ai pas le même sentiment que toi car je n’ai pas eu l’impression d’une intrigue qui mérite un plus gros développement ou une continuité.

    • J’ai commencé les romans avec La Reine Margot et si le film est beau, il n’est pas du tout dans le même ton que les romans où l’émotion côtoie la drôlerie et l’aventure en plus du reste.

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