Les Délices de Tokyo (2013) de Durian Sukegawa…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: « Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d’embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu’elle lui a fait partager.
Magnifiquement adapté à l’écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.
Une superbe déclaration d’amour aux sens.
Elle
Pour terminer l’année 2017 sur une lecture légère, je me suis tourné vers Les Délices de Tokyo de Durian Sukegawa et ce ne fut pas une erreur. ce petit roman plein de douceur et de tendresse se lit très rapidement. L’auteur semble être un écrivain atypique. De son vrai nom Tetsuya Sukegawa, il est aussi poète, philosophe, musicien (punch-rock) et animateur radio.
Mais de toutes ses facettes, c’est surtout le poète que l’on voit dans les lignes de Les Délices de Tokyo. Durian Sukegawa dresse le portrait d’un homme effacé qui se dilue dans le quotidien jusqu’au moment où il rencontre une vielle femme qui va le faire changer, malgré lui!
On retrouve dans ce roman un certain ton qui me séduit beaucoup chez les asiatiques. Il y a la poésie des choses, une notion de temps plus à l’écoute et moins dans l’action. Et tous ses éléments font de ce récit une ballade comme un voyage. Sans heurt, tout en subtilité, Durian Sukegawa dévoile un récit puissant sans qu’il n’y paraisse.
Avec retenue, modestie peut-être, l’auteur réussit à nous plonger dans un japon simple et plein de saveurs, un japon quotidien faisant face à ses démons, à ses faiblesses. Et l’apparente simplicité devient universelle. Là, il y a un peu du Durian Sukegawa philosophe mais rien de lourd, ni de pesant ici.
J’ai aimé Les Délices de Tokyo et je me demande si l’auteur, Durian Sukegawa a d’autres oeuvres traduites en français?
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
J’aime bien ce genre de roman ^_^
J’aime bien ce genre de roman aussi! Ça fait du bien cette légèreté dans le style. Et cette forme de bienveillance.
justement Albin Michel vient d’éditer Le Rêve de Ryosûké 😉
J’ai vérifier entre temps et j’ai vu ça Choco. J’attends qu’il sorte en poche et je me le note! 😉
« Un homme effacé qui se dilue dans le quotidien », c’est tellement joli comme formule !
J’avais beaucoup aimé ce roman moi aussi, pour toutes les raisons que tu cites 🙂
Un beau roman effectivement! As-tu lu son deuxième roman traduit en français?
Non, pas encore ! Comme toi, j’attends qu’il sorte en poche 🙂
Ça fait déjà 8 mois qu’il est sorti, l’édition de poche ne devrait pas tarder!
roman asiatique… MAIS il se lit vite dis tu! ahah peut-être tiens-je là le titre qui me permettra de briser la glace avec cette littérature? Peut-être (ne nous emballons pas) ^^
Allez, emballe toi! tu risques d’aimer!
Tu es donc toi aussi tombé sous le charme de ces délices de Tokyo.. Il faut vraiment que je découvre ce texte. Après avoir vu le film dont je garde un très bon souvenir. Bon dimanche à toi !
Oui, c’est une belle histoire que ce roman! L’adaptation doit être bien poétique aussi mais je ne l’ai pas vu!
j’ai beaucoup aimé aussi .Aussi doux et sucré que les pâtisseries du livres 😉 Un livre qui fait du bien
Tout à fait d’accord avec toi (pardon pour cette réaction tardive Marie, je rentre de voyage). As-tu vu l’adaptation ciné?
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