Le livre sans nom (2006) d’Anonyme, traduit par Cindy Kapen, 1er tome de la série Bourbon Kid…
Le résumé de l’éditeur: Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets.
Un serial killer qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom. La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique. Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’oeil à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année ! Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte.
Voila une série qui a tout pour me plaire et pourtant, ce n’est que cette année que je me décide à débuter les aventures du Bourbon Kid, série d’un (ou plusieurs auteurs) Anonyme. Le livre sans nom est le 1er tome. Étant donné que cette série est classée dans les polars dans ma librairie et que les diverses couvertures sont bien noires, je m’attendais à du polar inclassable façon Pulp fiction ou Réservoir Dog alors que la bonne référence cinématographique est plutôt Une nuit en enfer. Et franchement, ça me va. Mais pourquoi ce n’est pas rangé dans la fantasy ?
Le livre sans nom est clairement le genre de roman sans limite dans lequel tout peut arriver. C’est du Wtf bien foutu avec canardages sans compter les balles. S’il y a un compte, c’est celle des morts.
Anonyme est un auteur avec lequel je partage les références culturelles, souvent cinématographiques et c’est vraiment plaisant d’être sur la même longueur d’ondes que l’auteur.
Ce 1er tome de la série s’avère très intéressant car on ignore si le Bourbon Kid est un gentil méchant, un gentil gentil, un ou un méchant gentil ou l’inverse? Cette ambiguïté promet de belles choses, un suspens alléchant et du plaisir régressif à mesure qu’on découvre l’histoire et ce personnage sorti du XIXe siècle américain.
J’ai fortement apprécié les péripéties dantesques qui se déroulent à Santa Mondega et j’ai hâte de lire la suite.
Une série à poursuivre! Il faudrait que je vérifie sur LA mais j’ai dû m’arrêter au 3 (ou peut-être 4…). J’ai trouvé ça chouette
Il faut vraiment que lé série soit très mauvaise pour que je n’aille pas jusqu’au bout. Et là, je suis bien parti ! Tu as une idée de l’auteur qui l’a écrite ?
Non. Y a eu des bruits du style Tarentino parce que y a un peu de ça, mais j’y crois pas ^^
Je ne pense pas non plus. D’autant qu’il n’y a aucune raison pour mentir sur sa nationalité. Ce serait donc un anglais.
Pour la petite histoire, Psycho killer, faut que tu le lises avant le tome 5 😉
J’ai modifié l’ordre de la série pour ne pas me faire avoir. Merci pour l’info.
Ce bouquin, je l’ai zieuté en rayons libraires. M’a fait de l’oeil, le coquin, avec sa couvrante noir de chez noir. Je me suis toujours résorbé à ses appâts visuels aguicheurs sur le flair d’y sentir, au travers d' »Anonyme » un effet marketting racoleur facile. Je ne m’étais jamais renseigné sur le genre qu’il abordait, flairant du roman noir banal … et te voila revendiquant à son sujet des atours de Fantasy. Etonné je suis.
Le premier tome laisse un doute sur le genre au début mais une fois démasqué (cf Une nuit en enfer), il a clairement pas sa place dans les polars). Tu seras du coup moins surpris que je ne l’ai été.