Le Concile de pierre de Jean-Christophe Grangé…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver. Même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu’au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre : celle du combat originel, quand l’homme, l’animal et l’esprit ne font plus qu’un. Tous prêts à l’apocalypse.
Avec ses deux premiers romans, Jean-Christophe Grangé avait déjà stupéfié jusqu’aux plus grands maîtres américains (plus de vingt traductions dans le monde entier) et provoqué l’enthousiasme des cinéastes : productions internationales et budgets records pour les adaptations des Rivières pourpres et du Vol des cigognes.
Egalement en cours d’adaptation pour le cinéma, Le Concile de pierre va encore plus loin. Il «explose» littéralement les limites du thriller traditionnel.
Si j’ai bien aimé La ligne noire, sans me l’expliquer, j’ai préféré Le Concile de pierre. Loin de faire l’unanimité parmi la critique, il semble souffrir de la comparaison avec les 2 précédents romans édités, Le vol des cigognes et Les rivières pourpres (que je n’ai toujours pas lu).
Il n’est pas question d’une énième enquête de flic poursuivant un tueur en série machiavélique. Non! Le personnage principal est une femme et le cheminement vers la chute, le voyage est plus un parcours initiatique qu’un polar. Le Concile de pierre est un thriller teinté de fantastique et c’est un des éléments qui donne à penser que les aficcionados du genre ont moins apprécié cette lecture. J’ai trouvé personnellement que l’histoire le justifie totalement. Je préfère ne pas en dire plus pour laisser aux lecteurs la joie de découvrir les rebondissements de l’auteur.
Le style de Jean-Christophe Grangé est redoutablement efficace. L’action évolue sans cesse. La lecture est ultra fluide et un dosage réussit des informations m’ont fait dévorer ce roman. C’est comme un film d’action américain, on a pas le temps de s’ennuyer. Divertissant et dépaysant sont les adjectifs que j’utiliserais pour décrire ce roman.
Mais comme pour un film d’action américain, si je suis pleinement divertie, je ne crierais pas au génie ni au chef d’oeuvre! J’avoue que j’ai de grandes espérances à propos de Les rivières pourpres dont je trouve que l’idée originale est prodigieuse (je n’ai vu que l’adaptation cinéma) et j’espère que la lecture du roman de Jean-Christophe Grangé ne sera pas caché par la connaissance des faits!
Me conseillez-vous la lecture de Les rivières pourpres?
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
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