Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (1960) d’Harper Lee, traduit par Isabelle Stoïanov, Prix Pulitzer 1961…
Le résumé de l’éditeur: Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis –, connut un tel succès.
Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C’est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
Difficile de ne pas avoir entendu parler de ce roman. Livre culte. Livre universel. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est très certainement un roman unique car il combine la légèreté du ton de la narration avec la puissance et la profondeur d’un thème fondamental. Et pour moi, Harper Lee est parvenu à conserver une justesse et un équilibre au roman. Ça tient à pas grand chose. Mais ça tient bien.
J’ai mis pas mal de temps à me lancer dans cette lecture car j’avais l’impression que la lourdeur du sujet allait me plomber. Mais c’est tout le contraire. Harper Lee a donné la voix aux souvenirs de sa narratrice, une voix à la fois lucide et naïve. J’ai bien aimé le fait que tout le roman ne se focalise pas sur le thème central mais s’attarde sur des épisodes de l’enfance, fasse monter une pression narrative mais en la laissant sous-jacente, masquée.
Tout se tient, se referme dans une unité bien pensée (prévisible mais incontournable). Certes, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est un peu moralisateur tant la figure du père, Atticus Finch est charismatique et incorruptible. Qu’importe, j’ai adoré son comportement, son caractère, sa rigueur et son honnêteté vis à vis de ses enfants. Ça résonne assez profondément en moi car ça concorde avec ma philosophie.
Je pense que Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est une oeuvre fondamentale à lire au moins une fois dans sa vie. Rare sont les lecteurs n’ayant pas été charmé par les aventures de Scout.
lu l’année dernière je crois.. j’avais aimé cette lecture aussi 🙂
Difficile de ne pas aimer.
Je partage ton avis sur le fait qu’il s’agit d’un roman incontournable !
Je ne vois aucune raison de ne pas le conseiller. Un roman qui doit être dans toute bonnes bibliothèques de particuliers.
Je n’ai pas réussi à aller au-delà de la première partie sur l’enfance du personnage principal tellement je me suis ennuyée… Mais je retenterai bien ma chance un jour ou l’autre, ça reste un classique à lire !
Je comprends ce que tu veux dire. Il ne se passe pas grand chose dans cette première partie. C’est dommage de ne pas avoir poursuivi.
Je pensais avoir déjà commenté ton avis, mais en fait, c’est sur IG que nous avions échangé sur ce titre.
Je sais qu’il est à lire, je dois juste me décider quand.
Tu voyages beaucoup trop, c’est pour ça que tu n’as pas assez de temps pour lire.
Je rattrape toutes les années où je n’ai pas voyagé na! Les voyages forment ma « vieillesse » (autrement dit, ça me permet de rester « jeune » :p )
C’est génial de voyager. Ça remet tout en perspective et ça fait travailler la curiosité (qui n’est pas le vilain défaut que l’on dit.