Lilith (2023) de Janevsky…
Le résumé de l’éditeur: Après Moebius, Gillon et Serpieri, un nouveau maître de la science-fiction érotique émerge. Dans un futur lointain, la professeure Sixella, experte en biologie alien, est envoyée sur la planète Eden 347 pour y étudier une » reine « , créature tentaculaire aux mystérieuses capacités de clonage. Accompagnée d’Iris, un robot habituellement dévolu au service sexuel, Sixella noue rapidement un lien privilégié avec la reine.
Un monde de rêve et de sensualité s’ouvre alors à elle. Mais la société agricole qui emploie Sixella a d’autres projets pour Eden 347…
Après avoir lu Sixella de Janevsky, Bd érotique dont le style m’avait plu malgré une esthétique érotique guère excitante (latex, talons aiguilles, etc.), je n’avais rien compris à l’histoire. Mais je voulais pas en rester là avec cet auteur et je retenté avec Lilith.
Janevsky s’autorise plus de pages pour raconter son histoire, histoire qui reprend le personnage du docteur Sixella, génie déguisé en prostituée sado-maso. Je ne saurais dire si Lilith se passe avant, après ou si cela reprend les même évènement que dans Sixella mais dans tous les cas, l’univers est le même. Un univers pas très clair (ou pas très intéressant).
Décidément, je n’adhère pas au scénario de Janevsky. Trop ténu, trop naïf, trop fou, il y a quelque chose qui manque.
Pourtant, son trait est très séduisant. Il use de couleurs marquées qui donne une ambiance unique et fait office de signature pour l’auteur. Ça j’aime ! Je serais curieux de lire sa prochaine production en espérant que Janevsky collabore avec un vrai scénariste qui apportera plus de corps, plus de sens à son oeuvre.