Les aérostats (2020) d’Amélie Nothomb…
Le résumé de l’éditeur: « La jeunesse est un talent, il faut des années pour l’acquérir. »
Je profite d’une occasion particulière (qui va devenir récurrente) d’avoir entre les mains un roman pas encore sorti. Je vous en dis plus en message privé si vous le souhaitez. Je lis donc Les aérostats d’Amélie Nothomb en ce début du mois d’aout, moment où il n’est pas encore dans la lumière de la Rentrée Littéraire 2020. Il ne doit sortir que le 19 août 2020.
Je reviens vers Amélie Nothomb des années après, une lecture ancienne et oublié depuis, Hygiène de l’assassin. J’avoue ne pas avoir spécialement de goût pour le contemporain mais les 170 pages très aérées de ce nouveau roman, Les aérostats me pousse à m’y lancer. Au moins, je n’y perdrais pas beaucoup de temps.
Quand je dis aéré, c’est que la quasi totalité du roman est dialogué, ce qui donne encore moins de corps au texte. On peut même parler de novella à ce niveau là. Presque rien à se mettre sous la dent. Et comme je n’ai jamais cru à cette histoire, difficile d’en faire l’éloge. La faute vient peut-être des personnages, trop littéraire dans le fond et dans la forme, qui use d’un langage pas forcement criant de vérité. Un peu trop professoral, réfléchi. La faute au sujet.
Il me manque donc beaucoup pour être contenté d’autant qu’avec l’expérience d’Amélie Nothomb, cela me fait l’effet d’un travail sans trop de sueur ou de foi. Les aérostats ressemble à une interview dans laquelle Amélie Nothomb parle des oeuvres romanesques de sa vie. De mon point de vue, pas très intéressant mais peut-être en est-il autrement du votre.