Le manuscrit du Saint-Sépulcre de Jacques Neirynck…
Le résumé: C’est en Palestine, il y a 2 000 ans, que commence la plus formidable enquête policière de l’Histoire… Le cadavre d’un supplicié nommé Jésus disparaît pour réapparaître, vivant, trois jours plus tard. Pour comprendre le cœur de ce mystère, du doute et de la foi, un prix Nobel de physique enquête sur le linceul sacré conservé à Turin. Au cours de ses recherches, une inimaginable surprise attend Théo de Fully. Dans un tombeau voisin du Saint-Sépulcre, il découvre, outre des rouleaux évangéliques et des ossements, une planchette de bois portant l’inscription » Jésus de Nazareth, roi des juifs « . Si ces documents et ces reliques livrent leurs secrets, c’est le Vatican et toute la chrétienté qui vont trembler sur leurs fondations. Avec son frère Emmanuel, prélat romain promis aux plus hautes destinées, le professeur tente de déchiffrer cette énigme religieuse explosive.
C’est à se demander comment cette trilogie est arrivé dans ma bibliothèque! Je n’en ai aucun souvenir. Je n’ai jamais entendu parler de Jacques Neirynck et je ne suis vraiment pas fan d’univers religieux. Il n’y a vraiment que dans les thrillers que ça passe (souvent c’est le tueur qui entend les voix divines)! Et justement, Le manuscrit du Saint-Sépulcre ressemblait à un bon polar!
J’y ai bien cru pendant une vingtaine de pages puis j’ai vite déchanté. Palpitant ne sera pas le mot que j’emploierais! S’il y a bien un semblant d’intrigue politico-religio-archéologique, on est loin du thriller haletant. On est en plein dans un univers ésotérique (ce mot me fait frémir) plutôt basique, très documenté, très analytique, très didactique mais un peu chiant quand même.
Le style est un peu ampoulé mais dévoile cependant des personnages très intéressant, plutôt attachant dont les discussions théologiques alimente ce premier tome, Le manuscrit du Saint-Sépulcre.
J’ai même trouvé de grandes similitudes avec un roman culte lu récemment, Le nom de la rose d’Umberto Eco. Et là ou Eco est parvenu à dynamiser son récit avec une intrigue plus léchée, Jacques Neirynck s’est contenté d’une histoire moins palpitante, très formelle et assez politiquement correct. Mais il est possible de faire pas mal de parallèle entre ses 2 romans!
Le manuscrit du Saint-Sépulcre n’est pas un roman qui me laissera un souvenir impérissable à moins que La révélation de l’ange (tome 2) et La prophétie du Vatican (tome 3) ne me fassent changer d’avis!
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Petite déception mais c’est bien tu laisses entrevoir que ton avis pourrait évoluer à la lecture des tomes suivants.
C’est vrai qu’il y a des romans qui s’apprécient postérieurement, à la lumière des suivants et du coup, c’est de l’ensemble dont on garde un souvenir plus marquant.
Reste à savoir quand tu trouveras l’envie de lire la suite 🙂
Lorsqu’il s’agit de trilogie comme avec ce roman, je me dis qu’il est possible que l’ensemble soit bien meilleur que chaque tome pris individuellement. En revanche, je ne sais pas si je trouvais l’envie d’en lire plus tant le style de l’auteur est un peu lourd religieusement.