
Le chant des innocents (2015) de Piergiorgio Pulixi, traduit par Anatole Pons-Remeaux, Prix Franco Fedeli 2015…
Le résumé de l’éditeur: Lorsque la police arrive, la scène du crime est glaçante : 85 coups de couteau et une gamine de treize ans. Mais ce n’est pas la victime… c’est la meurtrière. Elle est restée là, le poignard encore levé, un sourire diabolique aux lèvres. Quand d’autres crimes violents sont commis par des jeunes collégiens, l’inspectrice Teresa Brusca demande au commissaire Strega, suspendu suite à un ”accident”, d’enquêter officieusement avec elle. Très vite, Strega a l’intuition que ces adolescents tueurs sont unis par un secret. Mais lui aussi a sa part d’ombre. Brillant policier, il est obsédé par un besoin inassouvi de justice qui le met parfois en rage. Face à ces crimes d’enfants, il est prêt à tout pour apaiser en lui le chant assourdissant des victimes.
Depuis quelques temps, je remarque un regain d’intérêt de ma part pour le polar italien. Ça a commencé avec le réceptif et pourtant reconnu Giorgio Scerbanenco puis la paire Antonio Paolacci et Paola Ronco beaucoup plus intéressant. J’ajoute désormais Piergiorgio Pulixi a mes lectures et pour commencer, je lis Le chant des innocents.
Dans un style qui se dévore avec beaucoup de dialogues et des chapitres courts, on est plongé dans une enquête qui semble insensée . Je le dis tout de suite, la force de ce polar n’est pas l’intrigue policière mais la force des personnages.
En effet, si l’enquête ne me convient pas car un peu trop extravagante et peu crédible, le personnage central et ceux qui gravitent autour m’ont vraiment enthousiasmé d’autant que l’auteur ou 1re des portes de développement pour certains que l’on ne demande qu’à ouvrir.
Je ne vais pas me priver d’enchainer très rapidement avec la suite traduite, L’île des âmes pour rattraper le retard que j’ai pris avec cet auteur.