Lady Astronaute (2020) de Mary Robinette Kowal, traduit par Patrick Imbert…
Le résumé de l’éditeur: Elma York est une célébrité sur la planète rouge, suite au rôle déterminant qu’elle a joué lors des colonisations lunaires et martiennes. D’après les médecins, son mari, Nathaniel, n’a plus que six mois à vivre. Officiellement toujours astronaute, Elma est toutefois clouée au sol à cause de son âge. Elle brûle de repartir dans l’espace, mais peut-elle abandonner Nathaniel?
Toujours enthousiaste à découvrir ce que les auteurs de Science Fiction envisagent pour notre avenir, je me laisse appâter par la superbe couverture de Folio et je découvre la plume de Mary Robinette Kowal et, sans rien savoir de l’autrice, je découvre Lady Astronaute.
Recueil de nouvelles très hétéroclites en terme de longueur, j’ai eu l’impression de lire des textes d’une autre époque. Technologiquement vintage, rétro futuriste, appelez ça comme vous voulez. Je me suis dit que Folio éditait ce recueil en vue de relancer une réédition de romans d’une autrice référence du genre que je ne connaissais pas. Je me trompais. Mary Robinette Kowal est contemporaine. Ce recueil est une sorte de mise en bouche de son roman, primé de nombreuse fois, Vers les étoiles.
J’ai pas aimé Lady Astronaute. Chacune des 5 nouvelles, à son niveau, m’a laissé de marbre. Naviguant entre l’ennuie et le désintérêt. Les chutes n’apportent rien de plus à ce que l’autrice nous raconte. Il me reste le sentiment de n’avoir rien lu de frais, d’original, de novateur dans ce recueil comme j’ai pu trouver dans La ménagerie de papier de Ken Liu.
Je me laisserais probablement tenté par le roman, histoire de me faire une idée plus précise de Mary Robinette Kowal et je vais essayer de ne pas garder en tête cet avis plus que mitigé sur Lady Astronaute.
C’est une constante depuis quelques temps chez Folio SF de tenter le coup de l’auteur inconnu ou presque, souvent francophone. Chapeau pour çà, c’est risqué dans un monde dominé par l’anglophonie et la réédition sans gros risques (Dune, Neuromancien). Je ne connais pas l’auteure, même de nom et n’aurais envisagé l’achat que sur un coup de poker et la joliesse de la couverture. Le titre fait vintage, effectivement, avec la volonté réelle de rendre un hommage à une SF d’un autre temps (la 4 de couv semble aller aussi dans ce sens). Ton ressenti m’intrigue. Il me faut lire ce roman, histoire de m’en faire une idée plus précise.
J’ai pas eu, saisi l’occasion de lire ces Folio explorateur de talents. Pour Kowal, je ne te conseillerais pas ce recueil de nouvelles mais je reste tenter par son roman, Vers les étoiles, mais j’ai peur de cette rétro sf ou vintage sf ne soit pas intéressante car au delà de l’hommage, que reste-t-il?
Je garderai ton ressenti en mémoire (tu m’auras prévenu) et ne m’en prendrai qu’à moi si le mien est, au final, tout aussi craintif. Mais la SF oubliée m’intéresse aussi, elle est notre présent d’une certaine manière. La vision que l’auteure porte sur elle peut m’intéresser. A suivre donc..!
Après une discussion sur Livraddict à propos de cette autrice, on me conseille fortement le roman (et les autres qui vont suivre) qui contient tous les éléments de compréhension qui restent obscur dans ce recueil. Il ne devrait être lu qu’après les romans.
Ok. Donc, changement d’objectif, ile me faut viser …. les étoiles au préalable….!
Nous avons 2 avis totalement opposé quant à ce recueil.
Je lui ai trouvé profondeur et émotions, beaucoup d’humanité.
Curieuse de connaître ton avis si tu lis le roman.
Il y a de grandes chances que le roman donne de l’intérêt à ses nouvelles mais telle quelle, je maintiens mon avis.