
La leçon du mal (2010) de Yûsuke Kishi, traduit par Diane Durocher…
Le résumé de l’éditeur: De l’avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à aider les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe. Manipulateur, calculateur, pervers, prêt à tout pour prendre le contrôle et asseoir son pouvoir. Un être violent, qui n’hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de sa route.
Trois élèves l’ont percé à jour. Commence alors une traque terrifiante, aux conséquences inimaginables…
Depuis quelques années, je vois passer des livres de poche aux couvertures noires et motifs rouge sang. Avec le nom asiatique de l’auteur, Yûsuke Kishi, le Japon qui exerce toujours sur moi une fascination curieuse, des éloges nombreuses, je me suis lancé dans La Leçon du Mal.
Je recommande, si possible, de ne pas lire le résumé afin de ne pas se divulgâcher l’évolution de l’histoire. En effet, La Leçon du Mal est un roman noir dont la structure linéaire n’a l’avantage que de démarrer sur une base de normalité d’une banalité confondante. Ce vers quoi se dirige l’intrigue mérite d’en conserver le suspense car le doute installe une ambiance adéquate.
Entre le début et la fin, Yûsuke Kishi ménage des rebondissements et des surprises bienvenues. Ne lisez pas le résumé, la lecture n’en sera que plus surprenante.
Si la montée en tension de l’intrigue est parfaitement menée, j’ai trouvé quelque peu exagéré certains passages et le style neutre de Yûsuke Kishi n’ajoute pas de plus-value à ce roman.
Ça reste quand même un bon roman qui se lit sans problème si on ne craint pas les scènes un peu dures.
