La fin du monde, avant le lever du jour (2006-2008) d’Inio Asano…
Le résumé de l’éditeur : Les histoires du recueil ne sont pas toujours roses. Elles nous racontent l’histoire de collégiens, d’un père qui se fait licencier, d’une jeune femme qui retrouve une ancienne lettre qu’elle a écrite elle-même cinq ans auparavant, … Ces petits bouts de récits sont un apprentissage de la vie. Ils nous poussent à toujours aller de l’avant malgré les hauts et les bas du quotidien.
Graphiquement, j’adore le travail de du mangaka Inio Asano et je me suis laissé tenter par La fin du monde, avant le lever du jour, un recueil de nouvelles. Assez sceptique sur la forme de la nouvelle qui ne marche pas sur moi, je fais confiance à cet auteur qui sait, comme aucun autre, dépeindre une jeunesse japonaise crue en perte de repères.
Autant le dire, j’ai essayé d’adhérer à la structure, d’y trouver intéressant ce fil conducteur pas plus épais qu’un cheveux mais je n’ai pas aimé La fin du monde, avant le lever du jour. Ça tient au contenu des histoires pour lesquelles ils me manquent quelque chose de plus romanesque, de plus marquant. Là, quelques bizarreries ne suffisent pas à maintenir l’intérêt.
Il n’y a vraiment que la patte graphique d’Inio Asano, style reconnaissable entre mille, qui m’a fait aller au bout de ce one-shot.
Je remarque aussi une propension de cet auteur avec La fin du monde, avant le lever du jour. Il en est question dans sa fameuse série Bonne nuit Punpun et en lisant le résumé de Nijigahara Holograph, un autre one-shot que j’ai l’intention de lire de cet auteur, il est aussi question de l’apocalypse. Il est facile d’imaginer pourquoi les japonais ont dans l’adn cette notion et je me demande comment l’histoire l’enseigne, comment les familles en parlent ou non, comment la société digère les Bombes.
