
L’île errante (2017-20xx) de Kenji Tsuruta…
Le résumé de l’éditeur: Mikura Amelia est une des rares pilotes à s’occuper des livraisons entre les îles éloignées de la préfecture de Tokyo. À bord de son hydravion, elle est un lien précieux entre les villages de pêcheurs et connaît la mer environnante comme sa poche.
Élevée par son grand-père, elle se retrouve seule après sa mort, avec pour seul héritage sa maison et ses affaires personnelles. Mikura y découvre une pile de carnets de notes et un courrier adressé à une Mme Amelia, sur l’île d’Electriciteit. Sauf que cette île n’existe sur aucune carte ! Certains affirment l’avoir vue apparaître tout à coup au milieu de la mer et disparaître aussi vite, comme par enchantement…
Réalité ou illusion ? Peu importe ! Mikura décide de reprendre le flambeau de son grand-père : elle se donne pour mission de retrouver l’île et de livrer le mystérieux courrier coûte que coûte !
Charmé par l’univers teinté d’une certaine forme d’onirisme de Kenji Tsuruta dans La pomme prisonnière, je me devais de continuer la découverte de ce Mangaka. Quand j’ai vu les 2 tomes de L’île errante, disponible, sortis il y a quelques années, je ne me suis pas douté. Je ne me suis pas douté que ce manga n’était pas terminé et, pour x raisons, n’était pas près de l’être.

Mais pourquoi donc l’auteur n’a pas poursuivi son projet ?
Heureusement que j’ai beaucoup aimé et l’ambiance et le style de L’île errante. Ce manga nous fait planer dans une étrange fantaisie avec une héroïne remarquable et touchante. Ce n’est pas le cas mais la solitude du personnage laisse penser qu’elle est une sorte de dernière survivante d’une catastrophe naturelle alors que ce n’est pas du tout le cas.
Kenji Tsuruta propose une vision solitaire et solaire du monde. C’est simple et le grand format de ce manga permet d’apprécier le style, précis et doux de l’auteur.
L’île errante est une quête mystérieuse dont je ne pense pas avoir le fin mot un jour et c’est bien dommage car mon intérêt pour cette histoire a été titillé.Â