Jimmy the Kid / V’là aut’ chose ! (1974) de Donald Westlake, t.3 de la série John Dortmunder, traduit par Patrick Floersheim…
Le résumé de l’éditeur : Parce qu’il est un esprit ouvert toujours disposé à se faire expliquer son métier et à s’améliorer, Dortmunder accepte la proposition d’Andy Kelp de kidnapper un enfant en suivant une méthode décrite dans un roman de… Richard Stark. Dortmunder et ses amis enlèvent donc Jimmy Harrington, le fils âgé de douze ans d’un avocat de Wall Street, alors qu’il se rendait chez son psychiatre. Mais le petit Jimmy est intelligent, beaucoup plus futé à vrai dire que ses ravisseurs, et c’est lui qui va rapidement prendre les choses en main et gérer son propre enlèvement ! Parmi les nombreuses aventures de Dortmunder, Jimmy the Kid est particulièrement réjouissant car Westlake s’y livre à un ping-pong subtil avec son double Richard Stark et n’hésite pas à réunir ses deux champions des coups invraisemblable.
J’ai enfin pu me procurer ce Jimmy the kid pas réédité aussi souvent que les autres tomes et c’est donc en numérique que je poursuis les aventures, devrais-je dire les mésaventures de John Dortmunder, célèbre personnage peu chanceux crée par Donald Westlake.
La question que je me pose est, étant donné que Donald Westlake met en scène un roman écrit par un certain Richard Stark (pseudo de Donald Westlake lui-même), est-ce que ce roman existe vraiment ? Je n’arrive pas à trouver l’info mais j’ai pas énormément cherché non plus. Dans tous les cas, le procédé ne manque pas de piquant.
Cela m’a fait penser, bizarrement, à la pièce Thé à la menthe ou thé citron, pièce qui m’a fait beaucoup rire. La différence entre les répétitions réussis et la Première complètement catastrophique.
Jimmy the kid, c’est un peu ça. Le plan parfait du roman de Richard Stark réinterprété par la bande de John Dortmunder, ça donne une variante à peu près parfaite. Et comme d’habitude, les choses auraient pu bien tourner si la malchance légendaire de John Dortmunder n’avait une nouvelle fois fait dévier le plan.
J’ai adoré la simplicité et le plaisir d’écriture qui transpire du style de Donald Westlake. L’originalité est au rendez-vous et c’est toujours agréable que chaque tome d’une série n’use pas de la même structure. Je ne suis pas mécontent d’avoir trouvé Jimmy the kid et j’ai déjà commencer le tome suivant, Personne n’est parfait.
🙂 (chronique qui donne le sourire)
Westlake donne le sourire.