Wang 1. Les portes d’Occident de Pierre Bordage

Wang 1. Les portes d’Occident (1996) de Pierre Bordage, Prix Tour Eiffel 1997…

Le résumé de l’éditeur: XXIIIe siècle. Un rideau électromagnétique infranchissable, le REM, protège l’Occident des empires voisins. Une fois par an, une porte s’ouvre pour laisser entrer un quota restreint de miséreux du bon côté du mur. Qu’advient-il d’eux ? On parle d’esclavage, on dit aussi qu’ils s’affrontent dans des arènes, tels les gladiateurs de la Rome antique. Nul n’en est revenu pour témoigner. Wang doit fuir Grand-Wroclaw, en Silésie, pour avoir transgressé la loi d’Assöl le Mongol, un parrain de clan. Son exil va le mener au-delà du rideau…

Je commence à bien connaitre Pierre Bordage et son talent de conteur me plaît bien. J’avance en confiance. Là, avec Wang, et ce premier tome, Les portes d’Occident, on a affaire à un roman d’anticipation, sous une forme classique, une narration linéaire et plein de bonnes idées.

Je regrette pourtant certains points (peut-être corrigé dans le second tome), notamment l’utilisation d’un héros « élu ». Cela me dérange car cela ôte beaucoup de surprise possible et c’est un peu facile comme procédé déjà vu dans La Fraternité du Panca. Le côté divination, présage, sélection par les dieux me dérange.

Mais à part ça, Pierre Bordage s’en sort bien et je remarque que Wang est un roman plus sensuel, plus charnel que d’autres romans de l’auteur. Et c’est pas mal car ça colle avec cet univers oriental, laissé pour compte derrière une barrière infranchissable.

Cette première partie, n’est pas très longue, un bon 400 pages mais Pierre Bordage, parvient à dessiner parfaitement un monde, avec ses grandes lignes et ses petits détails. On échappe pas à l’usage de néologismes qui en disent longs, que je trouve un peu facile mais pour autant, très efficace pour la compréhension.

Ce qui est bien avec Les portes d’Occident, c’est qu’il ne se termine pas au milieu d’une action. Il se suffit presque à lui-même. Pas de frustration donc mais beaucoup de curiosité pour la suite, Les aigles d’Orient.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD
14 comments to “Wang 1. Les portes d’Occident de Pierre Bordage”
    • C’est là où je me rends compte que je n’ai pas tant lu de Bordage. Il me semble que Wang sera bien et La Fraternité du Panca l’est aussi mais il y a 5 tomes. Je ne conseille pas Ceux qui saurant ni Echo dans le temps que je trouve très jeunesse.

    • « Les guerriers du silence » en trois tomes (ce fut mon premier lu et apprécié; suis-je ainsi vraiment objectif ?) si tu aimes le planet-opera (si je me souviens bien cinq sont proposées en work-building)

  1. ben moi je peux conseiller de commencer par  » chroniques des ombres », car c’est avec ça que j’ai découvert Bordage et depuis j’en suis fan !
    mais y a aussi  » Le feu de Dieu »,  » Les derniers hommes » et la série en 3 volets mais qui peuvent se lire indépendamment :  » l’évangile du serpent »,  »  » l’ange de l’abime » et  » les chemins de Damas »

  2. Auteur prolixe Bordage. Je n’ai pas le temps de m’atteler à de nouvelles séries et je cherche encore, celle qui vraiment me fera envie chez lui, même si je lorgne parfois sur quelques unes. Il me manque juste le petit truc en plus qui me fait dire, lire ça c’est indispensable.

    • Je suis moins sélectif que toi. C’est plus sur les auteurs que sur les titres que je fais une sélection. Tellement d’écrivains à découvrir.
      Pour Bordage, je ne suis pas encore assez familier de l’auteur pour te conseiller un titre ou une série.

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