Un bon jour pour mourir (1973) de Jim Harrison…
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sara Oudin.
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Cuites, amour et dynamite, un amateur de pêche mélancolique, un ancien du Viêt-Nam et une jeune femme aux jambes interminables traversent l’Amérique des années soixante, unis par une « mission » folle et héroïque : faire sauter un barrage du Grand Canyon. Mais l’équipée sauvage de cet improbable trio va bientôt tourner à la gueule de bois carabinée !
Véritable cow-boy de l’écriture, Jim Harrison nous arrive comme un don Quichotte d’outre-Atlantique qui réintroduit le plaisir d’une lecture simple mais fulgurante.
Le Monde
Et voila comment l’idée que je me faisais des romans de Jim Harrison (très chasse et pêche) vient d’exploser à la lecture de Un bon jour pour mourir. Ce que je savais de (ou croyais savoir) sur cet auteur, c’était qu’il était un tantinet misanthrope, suffisamment pour vivre isolé au milieu de la nature, grandement écolo et amoureux des grands espaces de sa région, de sa nature démesurée.
Peut-être l’est-il aussi mais dans Un bon jour pour mourir, Jim Harrison nous montre une facette plus débridée (c’est le moins qu’on puisse dire), une facette qui m’a fortement fait penser à Jack Kerouac. Un hommage? Une très grande inspiration? Une copie?
Le fait est que j’ai pris pas mal de plaisir à lire Un bon jour pour mourir et cette découverte de Jim Harrison par le biais d’un petit roman « sans conséquence » est des plus agréable. J’aime les auteurs qui vont chercher dans les comportements marginaux l’essence des choses.
C’est vrai que ce roman bénéficie de la très large fascination que je porte à Sur la route de Jack Kerouac et dont Un bon jour pour mourir ressemble sur plusieurs points. Le triangle amoureux, le road-trip, l’alcool, la liberté, etc… Mais en ajoutant un objectif, un but (même complètement fou) et une grosse dose de romanesque littéraire, on obtient un cocktail détonnant de sexe, de drogues, de gueules de bois.
Là où Kerouac a fait un récit de ses voyages, réécrivant sa vie, Jim Harrison, le romancier, y ajoute une trame, une dynamique, un objectif et en filigrane, du fond. Il nous amène à travers les États-Unis des années 60, avec des personnages en déshérence mais libre et jeune. Pour le fond, en considérant que l’un des personnages est un ancien combattant abandonné par son pays, Jim Harrison laisse entrevoir les fêlures contemporaines à son époque et à son pays. C’est donc un récit plus profond et dense qu’il n’y paraît et si ce n’est jamais le bon jour pour mourir, c’est le bon jour pour le lire.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Je n’ai lu de lui que Légendes d’automne, un recueil de nouvelles que j’ai beaucoup apprécié
Le fameux Légendes d’automne! J’ai préféré commencer par un roman pour découvrir Jim Harrison mais je me demande comment ils ont pu faire une adaptation ciné de 2 heures avec une nouvelle!
Un auteur qui m’intrigue .. il faudrait que je le lise.
Sexe, drogue et gueule de bois… Hmmm sais pas… Années 60… Franchement le titre m’inspire mais le contenu… Y a un je n’sais quoi qui me retient…
Si tu ne sais pas ce qui te retient, je ne vais pas pouvoir te dire que c’est une mauvaise raison et qu’il faut que tu lises Jim Harrison! 😉