Teen spirit de Virginie Despentes…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici:
Bruno, trentenaire agoraphobe, est un traducteur au chômage. Il vit à Barbès et occupe ses journées à regarder la télé en fumant de l’herbe. Alice, bref amour de jeunesse qu’il n’a pas revu depuis quinze ans, revient soudain dans sa vie pour lui annoncer qu’il est le père d’une adolescente rétive à toute autorité, Nancy… Père du jour au lendemain, cet homme-enfant qui s’était accroché au rock pour ne surtout pas grandir va devoir bousculer ses habitudes, se défaire de ses certitudes et tenter de concilier vieilles convictions et nouvelles responsabilités. Mais à la veille des événements du 11 septembre 2001, il semblerait que la vie de Bruno ne soit pas la seule chose appelée à se transformer brutalement…
Bravo pour ce roman vif et émouvant. Deux adjectifs qui, imbriqués, en donnent un troisième : vivant.
Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Une comédie tendre qui garde du mordant.
Violaine Binet, Vogue.
Cela fait quelques années, depuis le sulfureux Baise moi que Virginie Despentes attise ma curiosité sans que je ne franchisse le pas d’acquérir un exemplaire. Ma passion pour les romans de Chuck Palahniuk prouve à quel point le « trash » ne me fait pas peur, bien au contraire. Et Virginie Despentes, dans les média, semble être notre auteur français le plus trash. Mais pour ce qui concerne Teen spirit, ce ne sont que les apparences.
Lorsqu’on m’a donné ce roman, je ne me suis pas fait prier pour le glisser rapidement dans ma PAL. Je me disais qu’un petit roman comme celui-là était parfait pour faire connaissance avec le style de Virginie Despentes.
Dès les premières lignes et jusqu’au bout, mes attentes ont été déçu. Le style simple, direct, était bien présent comme je m’y attendais mais je ne trouvais pas la petite musique hardcore, la poétique trash, ni même un tableau sombre et obscur, désespéré, renversant. J’attendais, j’espérais que Virginie Despentes viennent me chercher dans mon confort, dans mes certitudes et me crache son univers à la gueule mais il ne s’est rien passé.
Teen spirit, c’est une histoire finalement assez convenue avec quelques réflexions sociétales, quelques assertions philosophiques sur les conventions sociales, pas mal d’« enculer ». C’est tel que j’imaginais Virginie Despentes en parler! Et j’ai tellement vu l’auteur à travers le texte que je n’ai pas été convaincue par le discours du protagoniste masculin. J’y ai vu l’écrivain féminin derrière. Et ma lecture en a été troublé, sans cesse obliger de me répéter que le personnage principal est un homme.
Teen spirit est un titre assez trompeur car s’il y a une certaine nostalgie de l’adolescence et une réflexion un peu hors sentier sur l’éducation, doublé d’un portrait au vitriol de la parenté, je n’y ai pas lu ce qu’on pourrait appeler du « spirit ». Et ce, même si je suis très très proche du personnage principal. C’est dire si ce roman aurait du me parler.
Je ne devrais pas tarder à lire le tome 1 & 2 de Vernon Subutex pour me faire un avis plus large sur cet auteur.
Avez-vous lu du Virginie Despentes? Et si oui, ses autres romans sont-ils de la même veine?
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Ici aussi rien lu de Despentes. Je suis plutôt tentée par Apocalypse bébé comme 1ère approche.
J’ai vu le début de Baise-moi et je n’ai pas pu aller plus avant… Du coup, ça me freine encore pas mal pour aller jusqu’à la lire.
Je ne sais absolument pas de quoi parlent les histoires de ses romans. Quel est le sujet d’Apocalypse bébé qui tente plus que les autres pour commencer?
Je sais pas, une sorte de road trip féminin avec un côté enquête disparition et des personnages forts et pas piqués des vers… 🙂
Dit comme ça, ça me donne envie aussi!
Pingback: VERNON SUBUTEX T1 DE VIRGINIE DESPENTES - livrepoche