LES MICRO HUMAINS DE BERNARD WERBER

Les micro humains (2013) de Bernard Werber…

Le résumé de l’éditeur de poche, iciDemain, l’espèce sera Plus petite Plus féminine Plus résistante Plus solidaire… À l’ère de la 3e Humanité, Que restera-t-il de nous ?

Plus de 3 ans après la lecture du 1er tome de la trilogie Troisième Humanité de Bernard Werber, je commence le tome 2, Les micro humains. Je n’ai pas beaucoup commenté ou chroniqué Bernard Werber sur le blog et pourtant, j’ai tout lu de lui ou peu s’en faut. Mais ces lectures étaient préalable à la création de Livrepoche.fr.

Dans un style toujours hautement didactique, extrêmement fluide et stimulant, rythmé par des chapitres d’actions ainsi que des insertions multiples servant à mettre en situation l’histoire, Les micro humains explore encore plus la théorie développée par Bernard Werber sur la miniaturisation de l’espèce humaine.

Je ne sais pas pourquoi mais je ne parviens pas à clairement établir quelles sont les raisons qui me font ne pas adhérer totalement (comme avant) aux oeuvres de Bernard Werber.

Peut-être est-ce du à la répétition des schémas narratifs pour lequel il y a une certaine lassitude, une certaine habitude. Mais c’est léger. Peut-être est-ce du aussi à une certaine forme de naïveté. Mais le caractère foncièrement enthousiaste et optimiste de l’auteur se retrouve dans son style. Ce n’est donc pas de la naïveté mais une forme de lucidité au service d’une incroyable imagination.

Les micro humains poursuit donc l’exploration d’un univers SF original dont j’ai hâte de lire la suite, le 3e et dernier tome, La Voix de la Terre car même si j’émets quelques retenues (surtout pour la forme), je suis très admiratif du travail de prospective et de vulgarisation que réalise Bernard Werber.


Livrepoche.fr, un livre, une poche…

13 comments to “LES MICRO HUMAINS DE BERNARD WERBER”
  1. Pingback: Troisième humanité de Bernard Werber / Livrepoche.fr

  2. Moi Bernard Weber je n ai jamais tenté. En même temps je trouve ça trop sf. La réflexion sur la lassitude d un auteur est intéressante car je me suis fait la même sur deux auteurs il y a quelques année. Mary higgins Clark et Patricia cornwell. Je lisais beaucoup de livres d’elles mais à la fin c est toujours le même schéma

    • Je trouve surprenant de ne jamais avoir été tenté de découvrir cet auteur Chris? Et pourquoi trouves-tu ça trop Sf, la plupart de ses romans peuvent se passer dans notre monde contemporain!
      Pour la lassitude sur un auteur, soit on en a jamais assez, soit il nous lasse car on se retrouve avec de moins en moins de surprise à la lecture. Le moins qu’on puisse faire est de ne pas enchainer les romans d’un même auteur!

    • Pourtant, il y a d’autres titres très intéressant! Personnellement, je crois que je vais en relire de loin en loin, au risque de moins aimer qu’à l’époque!

    • Comme j’ai tendance à ne pas lire les résumés, je ne peux pas trop dire! Je fais confiance à un auteur si on me le conseille ou si j’ai envie de le découvrir et je tente un titre phare ou directement un titre qu’on m’a conseillé. Puis, pour Werber, il est tellement atypique que je trouve nécessaire d’en lire au moins pour se faire une idée!

  3. Bernard Werber, J’avais adoré La Trilogie. Lu avec délectation le livre du voyage, les dictionnaires et puis d’autres. Les micos-humains aussi, mais bon, assez de plaisanteries la société humaine n’est pas une termitière ou une fourmilière, il n’y a pas de reine encore moins de rêne. Déjà, il n’a pas de société chez les bipèdes que des lois qui t’oblige. Chacun pour son soi, autrement ça ferai longtemps que la vie serait un paradis! Mais je regarde à droite, à gauche : l’enfer est bien sur terre! Les comparaisons, ces allégories ont pu être interessante à un moment donné mais ça s’arrête là. Weber se contente d’un maître-étalon qui, il le sait attire la curiosité et l’argent : un coup c’est une soldate ( d’une fourmilière donc ) après un thanatonaute puis, plus tard une micro humaine.

    • Pour en avoir lu pas mal de Werber, je suis quand même plus tolérant avec lui. Ce qu’il réalise est déjà assez fort et s’il choisi des héros/héroïnes soldates ou guerrières, je n’en lui ferais pas le reproche. Il est le seul à décider ce qu’il veut transmettre et à nous lecteurs d’y adhérer ou non!
      Je me demande bien quel auteur peut trouver grâce à tes yeux Yves?

  4. C’est pas un reproche, que je lui adresse. Plutôt un état de fait. Oui, j’ai aimé me sentir à l’intérieur de ces livres ( la trilogie des Fourmis ) et je l’en remercie. D’autres idées aussi m’ont aussi été agréable. Mais aujourd’hui, ne lisant plus Werber je ne peux pas vraiment être objectif, mais mes goûts vont ailleurs. Dans des récits qui parlent de vécus. L’imaginaire c’est agréable, mais le réel même avec sa crudité apparente me parle plus. Quant à un auteur qui trouve grâce à mes yeux, je ne suis pas attaché à quelqu’un en particulier. Du moment que je me sens à l’aise dans ce que je lis, je suis aux anges. De plus, et je le répète ce n’est pas un reproche que je lui adresse, car j’aurais été incapable d’emmagasiner autant de recherche, de savoir, de travail qu’il a pu faire pour pouvoir constituer son oeuvre.
    Le genre qui me parle le plus à l’heure actuelle pourrait être Svetlana Aleksievitch.

    • Comme tu peux le voir sur le blog, Yves, mes lectures sont hétéroclites et je ne pourrais pas avoir que des lectures de l’imaginaire. Mais je ne connais pas Svetlana Aleksievitch et je vais aller voir ça!

  5. Pingback: LA VOIX DE LA TERRE DE BERNARD WERBER - Livrepoche.fr

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