Le fils du vent (2000) d’Henning Mankell…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: En 1875, Hans Bengler, jeune entomologiste, quitte la Scanie pour le désert du Kalahari. Il pense y dénicher un insecte rare, mais c’est un orphelin bochiman qu’il ramène en Suède. Tandis que Bengler exige de lui qu’il oublie tout de son passé, le petit Daniel, objet de curiosité et de répulsion, rêve d’apprendre à marcher sur l’eau pour retrouver son désert et ses ancêtres.
Né en 1948 en Suède, Henning Mankell est l’un des maîtres incontestés du roman policier et un romancier internationalement connu. Il partage sa vie entre la Suède et le Mozambique. Le Cerveau de Kennedy, Les Chaussures italiennes et L’Œil du léopard, notamment, sont disponibles en Points.
De cet enfant sauvage, Mankell fait un personnage inoubliable.
Les Échos
Traduit du suédois par Agneta Ségol et Pascale Brick-Aïda
Peu au fait de la bibliographie d’Henning Mankell, je ne saurais jauger Le fils du vent qu’en rapport à mes autres lectures et pas dans l’ensemble de ce qu’à fait cet auteur. Je n’ai lu que Profondeurs pour l’instant.
Ce roman est un roman historique, un roman ambitieux, peut-être trop, qui nous plonge en plein colonialisme. Ce qui me surprend en premier lieu, ce sont les glissements de focale (de points de vue) qui passent d’un protagoniste à l’autre, sans hiérarchie, de façon plutôt anarchique. Et ces alternances deviennent floues, semblent déséquilibrées. Cela manque d’intérêt.
Mais Henning Mankell, c’est un style agréable à lire, un auteur qui sait dresser un décor, une humeur, et c’est assez subtil. Il n’y a pas de manichéisme dans cette oeuvre Le fils du vent navigue sur des thèmes forts sans les affronter directement. Mais faut-il les affronter directement?
S’il y a une certaine poésie dans les propos du fils déraciné, je n’y ai pas été sensible, pas plus pour les autres personnages d’ailleurs. Henning Mankell m’a laissé de marbre, sur le côté de cette histoire.
Le fils du vent est une histoire forte avec des scènes crues parfois dures et violentes mais cette histoire a été un peu dilué dans des détails de narration qui rallongent l’histoire (je pense à une longue mise en situation qui tarde à venir à l’essentiel). Du coup, si Henning Mankell ne justifie pas cette longue introduction quelque part dans le reste du roman, j’estime qu’elle ne sert à rien. C’est un peu mon sentiment avec Le fils du vent.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Je ne connais cet auteur que de nom et peut-être que ça en restera là à défaut d’une recommandation plus enthousiaste d’un autre titre :p
Profondeurs, que j’ai lu avant est intéressant mais de là à le recommander, je n’irais pas jusque là!
J en avais lu un mais j en garde pas un souvenir impérissable
Hmmm, ça ne semble pas être son meilleur, je ne me précipiterai pas pour le lire! Il m’en reste encore plusieurs autres.
Et je ne te pousserai pas à le faire.