Les Salauds Gentilhommes 1. Les mensonges de Locke Lamora (2006) de Scott Lynch, traduit par Karim Chergui…
Le résumé de l’éditeur: On l’appelle la Ronce de Camorr. Un bretteur invincible, un maître voleur. La moitié de la ville le prend pour le héros des miséreux. L’autre moitié pense qu’il n’est qu’un mythe. Les deux moitiés n’ont pas tort. En effet, sachant à peine manier l’épée, Locke Lamora est, à son grand dam, la fameuse Ronce. Les rumeurs sur ses exploits sont en fait des escroqueries de la pire espèce, et lorsque Locke vole aux riches, les pauvres n’en voient pas le moindre sou. Il garde tous ses gains pour lui et sa bande : les Salauds Gentilshommes. Mais voilà qu’une mystérieuse menace plane sur l’ancienne cité de Camorr. Pris dans un jeu meurtrier, Locke et ses amis verront leur ruse et leur loyauté mises à rude épreuve. Rester en vie serait déjà une victoire…
Pour l’instant trilogie, je me suis laissé soufflé que c’était une série en 7 tomes qui était envisagé. Il semblerait que Scott Lynch souffre de quelques problèmes personnels pour avancer. Les Salauds gentilhommes débute avec ce premier tome, Les mensonges de Locke Lamora.
Le temps de situer cette fantasy, situer son personnage et l’affaire est lancée. C’est simple, j’ai tout aimé dans ce 1er tome. L’univers que déploie Scott Lynch est précis, cartographies, peu conventionnel, certes, mais on se situe très bien et surtout, c’est cette bande qui se fait appeler Les Salauds gentilhommes, voleurs, truqueurs, menteurs, arnaqueurs qui donne tout le sel à ce roman.
On passe par toutes les émotions, du rire aux larmes, embarqué dans une pluralité d’intrigues et de périls qui semblent inextricables. C’est peu dire qu’on vit des aventures extraordinaires aux côté de Locke Lamora et sa bande.
Scott Lynch est parvenu à faire vivre pléthore de personnages pas si manichéen que ça et cette subtilité permet de mieux sentir, de mieux vivre le vécu des personnages et ça, du début à la fin.
J’ai hâte de lire la suite avec ce tome 2, Des horizons rouge sang. Ça promet !