Les Livres de la Terre fracturée 2. La porte de cristal (2018) de N.K. Jemisin, traduit par Michelle Charrier, Prix Hugo du meilleur roman 2017…
Le résumé de l’éditeur: La Cinquième Saison jette les derniers vestiges de la civilisation dans une froide nuit sans fin. Essun – jadis Damaya, puis Syénite, mais qui n’est plus aujourd’hui que vengeance – a trouvé un abri, mais pas sa fille. Son chemin croise à nouveau celui d’Albâtre, le destructeur du monde revenu d’entre les morts, porteur d’une demande qu’elle seule peut satisfaire et dont il ne peut résulter que le chaos. Pendant ce temps, le pouvoir de Nassun, sa fille, ne cesse de croître. Elle a suivi son père, Jija, loin au sud, où l’attend une rencontre décisive.
Voila le 2e tome du phénomène Les Livres de la Terre fracturée, La porte de cristal pour lequel, une nouvelle fois N.K. Jemisin a obtenu le prestigieux Prix Hugo. Suite directe de ce que le lecteur a découvert dans le 1er tome, ce tome-ci nous apporte moins de surprise, surtout concernant l’univers avec lequel on est déjà familier, quoi que.
N.K. Jemisin revient également sur l’évènement déclencheur qui a mis l’héroïne sur la route et fait de la fille de celle-ci, son 2e personnage principal. Comme il se doit, l’autrice affine son univers et les éléments qui la composent mais je trouve toujours que le style n’est pas des plus évident. C’est probablement du à ce que N.K. Jemisin met en scène des concepts abstraits , des situations pour lesquelles il faut de la concentration afin de bien les visualiser. Je ne dis pas que je n’aime pas. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Pour l’évolution de l’histoire, j’ai aimé le personnage de la fille dont la maturation psychologique est intéressante et je me demande bien comment va se terminer cette trilogie de Les Livres de la Terre fracturée. Je reste quand même avec quelques questionnements non négligeable, et quelques zones flous.
Le 3e et dernier tome, Les cieux pétrifiés, ne va pas tarder a me passer entre les mains.
