Le Parfum de l’invisible 2 (1995) de Milo Manara…
Le résumé de l’éditeur: Que feriez-vous si vous aviez le pouvoir d’être invisible ?
Le professeur a déjà bien joui de son invention, la potion d’invisibilité. Il a pu s’inviter dans la moiteur de l’intimité des femmes, pénétrer dans les alcôves où l’on pousse de secrets soupirs. Lui qui était vierge, il en a appris des choses ! Et puis il a décidé de cacher sa découverte, de peur que des personnes mal intentionnées en fassent usage.
Mais une jeune femme attirée par les possibilités d’enrichissement de son invention le retrouve et tente de lui extorquer sa potion. En utilisant pour cela les arguments que la nature lui a donnés…
Je poursuis ma redécouverte de l’oeuvre de Milo Manara. Au dessin seulement avec El Gaucho, Borgia ou Un été indien et aussi au scénario comme ici, avec ses classiques Le parfum de l’invisible ou Le déclic (que je relirai plus tard). C’est donc avec Le Parfum de l’invisible 2 qui est entre mes mains, sa version colorisée.
La 1re chose qui me vient en tête, c’est que cette colorisation n’est pas spécialement riche ni intéressante pour apporter autre chose qu’un nouveau produit éditorial. Et cette neutralité passe-partout est décevante.
Pour l’histoire, Milo Manara ne m’a pas séduit. Ni excité. C’est possiblement aussi la cause à l’héroïne, pièce centrale des fantasmes, figure totémique du théâtre érotique de Le Parfum de l’invisible 2. Elle n’a pas créé l’émoi attendu, ni attisé les fantasmes.
Après tout, peut-être, je préfère le Milo Manara historique. Pas vous ?
Oui. Dans mon souvenir ce n’est qu’un retour thématique du premier tome. L’effet de surprise s’est envolé.
C’est peut-être pour ça qu’il n’a pas fait de suite.