La peau, l’écorce d’Alexandre Civico

La peau, l’écorce (2017) d’Alexandre Civico…

Le résumé de l’éditeur: En plein désert, à l’affût sous un soleil qui le déchire, un homme attend l’heure de l’assaut. Au cours de ces longues heures d’attente, il se remémore les circonstances qui l’ont amené à être enrôlé dans une guerre qui ne porte même plus ce nom. Ailleurs, un homme se réveille un matin raccordé à sa fille de quatre ans par un cordon ombilical. Il déambule, désemparé, dans une ville en ruine, l’enfant dans ses bras. Il passe en revue sa vie, le départ de la mère, son amour paternel infini, asymétrique.

Après avoir eu un vif intérêt pour Atmore Alabama d’Alexandre Civico, j’ai rapidement voulu retenter l’expérience avec cet auteur. Un autre titre disponible, La peau, l’écorce, titre énigmatique taillé light.

Voila déjà quelques semaines que je l’ai lu et son souvenir n’est déjà plus qu’une trace vaguement stylistique pour un roman à 2 voix qui se cachent derrière les phrases. Épuré, oui. Mais il manque quelques éclaircissements pour ne pas que le lecteur navigue à l’aveugle, ce qui fût mon cas. Un peu Post A mais pas trop.

Comme souvent dans ces cas où je ne comprends pas le projet de l’auteur, son but. Alexandre Civico veut-il nous choquer, nous divertir, nous transmettre, nous impressionner ? Et quand je n’ai pas la réponse, c’est peut-être qu’il n’y en a pas. La peau, l’écorce a-t-il perdu son sens au cours de l’écriture ? Je ne sais pas.

On n peut enlever à Alexandre Civico la force d’un style mais le style n’est pas tout. Et là, je pense à Marin Fouqué à la langue encore plus puissante mais surtout plus justifiée. À vous de voir.




Livrepoche.fr Un livre dans une poche. CQFD

N'ayez pas peur de commenter