
Les guerriers de l’hiver (2024) d’Olivier Norek…
Le résumé de l’éditeur: « Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
– Je ne parle pas leur langue, camarade.
– Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n’a d’équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l’âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination… Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste aujourd’hui. »
Imaginez un pays minuscule.
Imaginez-en un autre, gigantesque.
Imaginez maintenant qu’ils s’affrontent.
Au cÅ“ur du plus mordant de ses hivers, au cÅ“ur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l’ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.
J’ai lu tous les polars d’Olivier Norek, beaucoup aimé ses romans et pourtant, lorsque Les guerriers de l’hiver est sorti et que j’ai constaté que ce n’était pas un polar, je n’ai pas eu envie de le lire. Après coup, je trouve mon comportement très étrange à ce moment là .
Heureusement que j’ai évolué car je serais passé à côté d’un grand roman. Ça commence avec une base historique bien peu connue, une base si incroyable qu’elle semble fausse. Il est facile de créer un héros avec la guerre mais celui dont Olivier Norek nous raconte l’histoire, Simo, existe réellement.
Avec un style élégant et synthétique, Olivier Norek condense le récit pour en extraire l’essentiel, l’essence des morts, l’essence des hommes pour un conflit âpre, une bataille perdue d’avance. Ce n’est pas de l’histoire, c’est une légende que l’auteur de la série Victor Coste nous dépeint. Tout est extraordinaire et tragique dans Les guerriers de l’hiver. C’est beau comme c’est horrible. C’est émouvant à en pleurer.
Je suis glacé par ce que ces hommes et femmes ont vécu. Cela semble inimaginable et pourtant, c’est arrivé. Avec les mots d’Olivier Norek, c’est fabuleux.
Effectivement, t’aurais mis le temps pour le lire mais c’est pour mieux attendre son prochain roman 🙂
D’ailleurs, t’as fait une exception à ton principe de livre de poche, non? 😀
L’attente sera moins longue et ça, c’est bien ! Et ça fait un petit moment que je ne lis pas que du poche. Grand format, numérique, etc, plus rien ne me résiste. 😉