La fille dans le brouillard (2015) de Donato Carrisi…
Le résumé de l’éditeur, Le Livre de Poche: Anna Lou est une jeune fille exemplaire. Alors pourquoi aurait-elle fugué la veille de Noël ? Ou serait-ce un kidnapping ? Mais qui lui voudrait du mal dans son paisible village des Alpes ? Le commandant Vogel, star de la police, est envoyé sur place. Entouré de sa horde de caméras, il piétine. Aucune piste, aucun indice ne s’offre à lui. Devant ses fans, il ne peut pas perdre la face. Vogel résistera-t-il à la pression de son public qui réclame un coupable ?
Difficile à lâcher. Les coups tordus d’une affaire Grégory à l’ère des chaînes d’info en continu.
Philippe Blanchet, Le Figaro magazine.
Un thriller atypique qui se distingue par sa critique acerbe des médias. Tout le monde en prend pour son grade.
Jérôme Béalès, La Vie.
Comme beaucoup de lecteurs, j’ai découvert Donato Carrisi avec le cultissime Le chuchoteur et plus récemment, la suite, L’écorchée. J’avoue qu’en général, je commence à trouver les thrillers un peu répétitif. Ils ronronnent dans des schémas éculés, usés jusqu’à la moelle. Mais La fille dans le brouillard, même s’il est sans prétention, j’y ai trouvé une teinte différente.
Si on ne se fie qu’au résumé, on est sur une base très classique pour le genre. Rien de très excitant. Pourtant Donato Carrisi parvient à structurer une histoire qui se révèle pas si conventionnelle que ça.
C’est d’abord dans la narration que La fille dans le brouillard est intéressant. Les différents personnages qui ont voix au chapitre se succèdent avec une temporalité propre et cela stimule l’histoire. Pour ma part, ce découpage osé et déstructuré est très stimulant.
D’un autre côté, ce qui m’a plu, ce sont les personnages. Beaucoup moins manichéens que ce qui se fait habituellement, le caractère trouble des personnages amène une forme de réalisme. La critique d’une certaine dérive sociale se retrouve au coeur de l’histoire de La fille dans le brouillard et alimente une intrigue qui ne va pas dans la surenchère de violence et d’horreur.
Je ne vais pas m’éterniser sur le style de Donato Carrisi qui, tout en neutralité, est d’une fluidité agréable. Un style qui s’efface au profit de l’histoire. L’histoire m’a dans l’ensemble bien plu et je pense que les personnages mériteraient peut-être de réapparaitre dans une autre histoire. Qui sait?
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Raaaaaaaaaaaah trop tentant tu te fais Nicolas! C’est infernal en fait de passer lire les chroniques des copinautes, ça donne envie de tout lire… Bon allez je file respirer dans un sac pour calmer l’angoisse de ne pas y parvenir…
:p
Je ne sais quoi dire C’era sinon soigne tes angoisses! 😉 Il m’avait sembler donner un avis modéré… Comme quoi…
bah non pas si modéré que ça :p
Je me soigne… mais je suis maso, je reviens quand même :p
Mais quelle belle maladie! 😉
je crois que je vais plus aller sur les blogs. Arrêtez de nous tenter, pas gentil ça! il a l’air pas mal. Moi perso j’ai beaucoup aimé l’écorchee
J’ai bien aimé L’écorchée aussi! D’ailleurs, je suis plus convaincu par Carrisi que par Thilliez.