CARRIE DE STEPHEN KING

Carrie (1974) de Stephen King…

Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec difficulté… Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau !

Après quelques romans lus de Stephen King comme Dead zone ou Shining, je me lance dans son premier roman édité, Carrie. Et dans des cas comme celui-la, où une oeuvre a été (maintes fois) adapté au cinéma ou à la télé, qu’il y a une des scènes cultes des plus marquantes à la fin, la lecture s’en ressent car on avance en terrain connu.

Et le montée en tension qu’à soigneusement mis en place Stephen King ne sert plus trop car je savais où il m’emmenait. Et pourtant, ce roman, ce premier roman mériterait une lecture vierge d’image car il est incroyablement bien raconté.

Dans CarrieStephen King multiplie les points de vue et les axes de narration pour couvrir un maximum des choses qu’il a envie de dire. C’est rudement bien maitrisé. Presque trop pour un premier roman.

Stephen King, c’est le maitre du fantastique mais pas que. La part sociale est importante dans ses romans et Carrie ne fait pas exception. Le fantastique passe au second plan. C’est un prétexte. Le sujet est plutôt sur le harcèlement scolaire, les rapports de force entres les élèves.

Certes, les personnages sont archétypaux et c’est une chose qui à tendance à me déplaire dans l’absolu. Cependant, dans Carrie, cela ajoute au côté fondamental de l’oeuvre, une sorte de mythification. On sort de l’intime pour aller dans l’ultime. Une nouvelle fois, Stephen King me séduit.


Livrepoche.fr, un livre, une poche…

13 comments to “CARRIE DE STEPHEN KING”
    • C’est un gros pavé celui-là, non? Comme pour beaucoup de Stephen King, je ne l’ai pas lu mais j’ai la série télé des années 80 en tête!

  1. ah je ne savais pas qu’il y avait eu une série télé sur ça , dans les années 80..
    dernièrement sur les chaines de la TNT il y avait des films sur ses romans.. Salem et Shining… mais j’ai pas voulu voir..
    Salem je ne l’ai pas encore lu, donc pas question de voir le film, sinon ça va me gâcher le plaisir de la découverte, et quant à Shining, je l’ai lu, mais la bande-annonce du film avait l’air nulle à chier!!! donc laisse tomber!! 😀

    • Ça n’était pas vraiment une série qu’un téléfilm en 4 parties il me semble! Maintenant que je découvre Stephen King, j’ai vraiment envie de lire ses romans avant de voir une (mauvaise) adaptation. Il est bien mieux de découvrir les histoires concoctées par le Maître directement par ses romans!

  2. Du peu que j’ai lu de King, c’est ce que j’ai noté chez lui, la dimension sociale de ses écrits au-delà du premier aspect « horreur, fantastique » qui le catégorise.

    Faut que je m’en refasse un!

    (Si tu as l’occasion, lis Ça et vois la dernière adaptation, elle est pas mal faite)

    • Ça est dans ma PAL depuis un petit moment mais j’ai vraiment du mal à me lancer dans ce gros pavé! Ce gros pavé que je vais surement adoré! Pour la nouvelle adaptation, je vais attendre qu’elle soit dispo sur le net!

    • J’ai 2 titres plus court qui vont probablement me tenter plus facilement mais après va falloir que je le commence, promis!

    • Mon premier King ne fut pas Carrie mais « La part des ténèbres »: mon préféré. C’est marrant cette constante relationnelle entre King et ses lecteurs: le premier est toujours le meilleur. Peu de lecteurs échappent à cette quasi règle d’or.

    • Mon premier King est Dead Zone et je l’ai bien aimé mais je ne pense pas en faire mon préféré. Il n’est même pas « fantastique », pas même « horreur ». Et en réfléchissant, j’ai du mal à dire celui que je préfère pour l’instant.

N'ayez pas peur de commenter