Voyage au centre de la Terre (1864) de Jules Verne…
le résumé de l’éditeur de poche, ici: Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg où Axel, jeune homme assez timoré, travaille avec son oncle, l’irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, dont il aime la pupille, la charmante Graüben, l’ordre des choses est soudain bouleversé.
Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme. Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du xvie siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan éteint d’Islande, il a pénétré jusqu’au centre de la Terre !
Lidenbrock s’enflamme aussitôt et part avec Axel pour l’Islande où, accompagnés du guide Hans, aussi flegmatique que son maître est bouillant, ils s’engouffrent dans les mystérieuses profondeurs du volcan…
En décrivant les prodigieuses aventures qui s’ensuivront, Jules Verne a peut-être atteint le sommet de son talent. La vigueur du récit, la parfaite maîtrise d’un art accordé à la
puissance de l’imagination placent cet ouvrage au tout premier plan dans l’œuvre exceptionnelle du romancier.
Illustrations de l’édition originale Hetzel.
Autant le dire dès le début, Voyage au centre de la Terre est sorti il y a plus de 150 ans. La Science Fiction n’existait pas! Jules Verne l’a-t-il inventé? Je ne m’avancerais pas sur cette hypothèse, je manque cruellement de courage mais c’est une chose que j’aimerais connaître.
C’est parce que ce roman a plus de 150 ans que je prendrais en compte une certaine (mais légère) « pesanteur » stylistique.
Je découvre sur le tard cet immense auteur, cet auteur (on peut le dire) fondamental avec Voyage au centre de la Terre. Prolifique, Jules Verne a été l’auteur explorateur des confins, le pourfendeur des limites de la croute terrestre, un lieu qui reste encore peu exploré.
Ce qui découle de ça, c’est que le décalage technologique/technique/scientifique avec nos jours actuels n’est pas très grand. J’ai pu suivre l’histoire, les détails sans trop me dire que ce que me disais Jules Verne n’est plus d’actualité. Et ce que reproche quelques lecteurs à son style fourni, riche en précision scientifique ne m’a pas dérangé dans Voyage au centre de la Terre. Je ne me suis pas senti largué.
Avec l’avènement de la lecture et son exploitation industrielle, il faut prendre en compte la possibilité que certains romans sont de purs produits commerciaux et conçus comme tel. De purs produits ultra efficaces qui donne au lecteur ce qu’il attend sans le savoir, sans le vouloir, à savoir, un rythme parfait, des rebondissements, de la romance, du sang, etc.
Mais Jules Verne a écrit Voyage au centre de la Terre il y a plus de 150 ans. Et c’est au niveau du rythme que j’ai ressenti l’époque de l’écriture. Il y a quelques longueurs. Principalement au milieu du roman, le ventre mou dans lequel l’action stagne et se répète sans évoluer. Mais cela ne dure pas. Heureusement.
Pour le reste, l’aventure est prodigieuse. Le voyage merveilleux. Je ne peux imaginer comment ce roman au ton journalistique a été perçu au moment de sa sortie (je l’ai déjà dit je crois) il y a plus de 150 ans. Ça, on ne pourra jamais plus le vivre. Si on ajoute les superbes illustrations originales pour nous guider dans cette aventure, on obtient un très bel objet de littérature.
Après Voyage au centre de la Terre et sous la recommandation de copinautes, je me suis noté quelques titres de Jules Verne, ses classiques et autres aussi afin de découvrir un peu plus cet auteur unique.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
J’ai l’impression de connaître ce livre car j’en ai toujours entendu parler mais, finalement, je n’en sais pas grand chose. Je n’ai jamais essayé de lire du Jules Verne donc je vais le rajouter à ma wish list en espérant ne pas être déstabilisée par une écriture peut-être trop scientifique. L’as-tu lu ?
Petit rajout : la couverture de ton édition est splendide ! 🙂
J’ai rarement vu des couvertures aussi belle! Il me semble que ce sont des rééditions de couverture de l’époque. Il y a même quelques illustrations de l’époque qui accompagnent le récit! Un bel ouvrage!
L’écriture n’est pas trop scientifique (c’est ce que je pense) et pour moi, jusqu’à ce que je le lise, cela a été la même chose, j’avais l’impression de le connaitre. 😉 Et puis je me suis lancé!
Et moi je n’arrive pas à lire Jules Verne… On m’avait offert pour mes 13 ans, De la terre à la lune et gloups, je n’ai jamais pu dépasser les 100 pages… Et depuis, je freine des 4 fers alors que ses histoires je les connais par d’autres biais et ça passe bien..
C’est bizarre ce petit blocage! N’est-ce pas les petites longueurs qui se trouvent deci-delà?
Peut-être…
De la terre à la lune est très fourni scientifiquement parlant, alors c’est pas étonnant. Je l’ai lu vers mes dix ans et, pareil, j’avais eu du mal. Peut-être pourrais-tu retenter avec le recul, et sélectionner un titre un peu plus léger ? Comme Voyage au centre de la terre justement 😛
moi j’ai un peu de mal avec jules verne. j’ai pourtant aimer le tour du monde en 80 jours comme je l’ai ecris sur ton suivis. Par contre le château des Carpathes, je n’ai pas aimer. j’ai vu ses editions en brocante, elle sont très belle
Personnellement, je vais tenter d’autres oeuvres (en espérant ne pas tomber sur celle qui serait moins bien), au moins les « tubes » de Verne. Le château des Carpathes ne fait pas parti des plus connus.
j’ai exactement le même livre chez moi.. même couverture ^_^ mais pas encore lu..
le seul lu de cet auteur c’est « l’ile mystérieuse ».. j’avais bien aimé, belle écriture 🙂
L’île mystérieuse est dans ma wishlist! Il fait partie des classiques de Jules Verne!
Jules Vernes, c’est de la SF pure. La seule que j’apprécie véritablement -à ce jour, car on m’a conseillé un très ancien auteur qui devrait me plaire également. L’idée, justement, c’est que la science-fiction soit vraiment présente. Avec Jules Verne, c’est le cas. Je pense pouvoir dire qu’il était véritablement en avance sur son temps. C’est particulier parce qu’il a su anticiper, avec une précision étonnante (on exclut de cette constatation les romans tels que Voyage au centre de la terre justement, parce que forcément toutes ses déductions ne pouvaient être fondées). Le style, on l’aime, ou on l’aime pas. Personnellement je suis une grande scientifique, et je préfère largement un roman plein de calculs et de nombres qu’un SF futuriste sans fondement réel: les vaisseaux spatiaux et les autres galaxies, dimensions, etc, c’est intéressant, mais à la longue, ça n’a plus rien d’innovant, et l’univers devient commun. Un champ de bataille plus qu’une oeuvre de réflexion. Bon après, je ne reproche rien, on discute goûts et couleurs. J’ai bien aimé ton avis d’ailleurs, je trouve que tu as mis l’accent sur les points essentiels de l’oeuvre.
Une bonne soirée 🙂
Merci Telesia!
J’aime aussi qu’un auteur de SF justifie théoriquement la technologie dont il use dans son roman! C’est un peu sur ça que je jauge la qualité de l’oeuvre (créativité des situations et crédibilité de celles-ci).
Ce que tu dis sur le fait que les univers deviennent communs est totalement ce que je ressens. Il est devenu rare d’être surpris par un monde SF!
Finalement, il devient rare d’être surpris tout court: on disait plus ou moins la même chose lorsqu’on commentait Thilliez
C’est le problème des livres de genre qui s’enferment souvent dans leur genre! Il devient difficile d’être original! Mais cherchons encore (toute notre vie) on risque de trouver quelques perles en chemin!
Oh que oui! Et puis même dans cette routine, on finit toujours par prendre plaisir à lire. Sinon, que ferions-nous ici, sur la blogosphère alors que la lecture est une discipline assez solitaire de base ?
De plus en plus, je vois quelques romans qui mélangent les genres, de manière à mixer un peu les scénarios. C’est Tamara Balliana qui m’a marquée en premier. Elle écrit des romances, mais toujours remises en arrière plan. CelebAngel en parle bien sur son blog
Heureusement qu’on prend du plaisir à cette routine mais j’avoue que je me sens obliger de devoir changer de genre parce que ça me lasse plutôt rapidement.
Je ne connais pas cette autrice (j’ai failli dire auteure) mais dès que tu dis « romance », cela me donne envie de ne pas insister.
Oui, et heureusement qu’on a le choix des genres! Pour la romance, oui il fait aimer, et ce n’était qu’un exemple. Mais ça vient petit à petit dans les autres genres, alors… soyons patients!