Rosa candida d’Audur Ava Olafsdottir…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: Dans le monde d’Arnljótur, vingt-deux ans, il est question de boutures, de graminées et surtout de sa fierté, les roses à huit pétales, les Rosa candida. Sa passion dans la vie : le jardin et les fleurs. Une nuit, dans une serre, Arnljótur et Anna s’aiment, ils se connaissent à peine, pourtant leurs existences en seront chamboulées à jamais car, en Islande, les filles naissent bien dans les roses…
Née en 1958 à Reykjavík, Audur Ava Ólafsdóttir est professeur d’histoire de l’art et directrice du Musée de l’Université d’Islande. Elle est également l’auteur de L’Embellie, L’Exception et Le Rouge vif de la rhubarbe.
Tant de délicatesse à chaque page confine au miracle de cette Rosa candida, qu’on effeuille en croyant rêver, mais non. Ce livre existe et il faut le lire.
Le Point
Traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson
Naturellement peu tourné vers ce genre de roman, c’est à la suite d’un cadeau que Rosa candida arrive dans ma PAL. La critique, la rumeur avait susciter l’envie de ma compagne de me l’offrir. Et il est assez rare qu’un auteur islandais arrive entre mes mains.. C’est une chose corrigée avec Audur Ava Olafsdottir (Et pardon pour l’absence des accents sur le nom de famille).
Petit point éditorial. J’ai trouvé que l’éditeur du format poche, Points, a finement sélectionné sa typo, élégante et qui convient parfaitement à Rosa candida car le récit d’Audur Ava Olafsdottir est bercé par une élégance toute féminine, une sorte de grâce et de douceur. Mais c’est aussi ce qui m’a déplu. Non pas cette douceur mais ce postulat, le ressenti du style de l’auteur qui est très féminin tandis que le personnage principal est masculin.
À ce petit décalage que je n’arrivais pas à me sortir de la tête tout au long de ma lecture, c’est ajouté une histoire sans grand intérêt, une succession d’évènements qui ne m’ont ni stimulé, ni émerveillé, ni séduit.
Je ne dis pas que les auteurs femmes ne peuvent pas écrire au masculin, ni l’inverse mais dans Rosa candida, le lecteur masculin que je suis n’a pas vu son côté féminin être conquis, ni touché par le style d’Audur Ava Olafsdottir.
Livrepoche.fr, un livre, une poche…
Je l’ai lu cet été, j’avais bien aimé. Une chouette tranche de vie 🙂
J’avoue que je n’ai pas plus aimé que cela. Comme tu dis une tranche de vie mais il me manquait un peu plus de poésie, un peu plus de quelque chose qui me rende ce texte plus saisissant!
Je ne connais pas du tout cette auteure mais j’ai souvent vu ce titre sur LA.
Quant à savoir s’il y a une écriture « genrée », vaste question qui fait souvent débat. Elle m’interroge parfois ^^
La plupart du temps, je fais pas attention au genre de l’auteur et du personnage. Sauf quand je ne reconnais pas mon ressenti masculin dans un autre personnage masculin, comme ici!
Ce doit être l’avantage d’être une femme, ça ne m’a pas gêné et je me suis un peu retrouvée dans Arnljótur ^^
Ça doit probablement être pour cela que tu as eu plus d’empathie pour le personnage principal masculin! As-tu lu d’autres romans de cet auteur, Celystine?
Non pas encore, mais son dernier (Le rouge vif de la rhubarbe, si mes souvenirs sont exacts) m’attire pas mal.
Avec le recul, je pense aussi avoir lu Rosa Candida pile poil au bon moment de ma vie pour l’apprécier.
Quand un livre fait écho directement à sa situation personnelle, il est normal d’apprécier encore plus une oeuvre!