
Que le diable l’emporte (2019) d’Anonyme, traduit par Cindy Colin-Kapen, 8e tome de la série Bourbon Kid…
Le résumé de l’éditeur: Tout le monde pensait que le tueur le plus impitoyable que la terre ait jamais porté était mort. Eh bien non. Le Bourbon Kid est bel et bien vivant. Très mauvaise nouvelle. Pour tout le monde, mais surtout pour lui. Plutôt que de jouir d’une paisible retraite plus ou moins méritée, notre homme va en effet devoir régler quelques dettes. Avec à ses trousses toutes les bonnes et les mauvaises âmes de ce monde, le Kid a la très regrettable idée de se réfugier dans un monastère où sommeillent de sombres secrets. Bon, OK, il a l’habitude d’affronter des vampires, des bikers, des ninjas, des policiers assermentés et autres créatures de l’enfer. Mais en découdre avec un moine fou et des nonnes psychotiques… c’est une autre affaire !
Ce tome 8 a marqué un cap dans mon approche de la série Bourbon Kid. En effet, sans divulgâcher, Que le diable l’emporte est un tome qui raccroche certaines zones d’ombres amorcées dès le début. Et là, je me demande si Anonyme savait déjà tout ce qu’il nous raconte ou s’il a trouvé après coup ce parfait agencement de l’histoire.
Dans tous les cas, attendre le tome 8 pour les raconter était un gros risque. Ce que je dis peut paraitre sibyllin mais c’est vraiment pour conserver les étonnantes surprises qu’anonyme a écrite.
À part cette prouesse de rebondissement, tous les ingrédients de la série Bourbon Kid sont là, avec en plus une forme d’étrangeté fantastique qu’il n’y a pas dans les autres. Un très bon tome, encore, et pour moi, un objectif à atteindre pour ceux qui se lancent dans la série.
C’est toujours un régal de lire cette série hors norme et qui s’avère ne pas être qu’une succession d’épisodes foutraques sans trame générale.
Vivement la suite.
