Quand vient la nuit (2014) de Dennis Lehane, traduit par Isabelle Maillet…
Le résumé de l’éditeur: Bob, barman solitaire à Brooklyn est mêlé à un trafic qui consiste à utiliser le bar comme relais pour faire transiter l’argent des mafieux locaux. Un jour, le bar est cambriolé et une grosse somme disparaît. Bob et son cousin Marv doivent impérativement récupérer l’argent. Pendant ce temps, Bob recueille un chiot mourant et se lie d’amitié avec sa voisine.
Après une seule lecture, infime quand au nombre de pages (40), j’avais été charmé et très enthousiaste quant au « cas » Dennis Lehane. Cette lecture, c’était Avant Gwen. Depuis, en m’intéressant à l’auteur, j’ai découvert qu’il était déjà reconnu comme un des nouveaux maîtres du roman noir US et quand on voit les titres qu’il signe, on comprend pourquoi (Shutter Island et Mystic River en tête). Quand vient la nuit, une autre adaptation cinéma à son actif, est plus intime quand à sa résonance.
L’histoire se déroule principalement dans un bar de Boston ou 2 cousins font le service, entre pochards et mafia tchétchène. C’est du pur roman noir, désenchanté avec quelques fulgurances de beauté qui jaillit des rues poisseuses et des vies merdiques. C’est beau comme c’est triste.
Je me faisais peut-être une idée trop haute de Quand vient la nuit ou de Dennis Lehane car je m’attendais à un gros effet pour la chute/fin qui n’est pas venu. Pourtant, pourtant, je tiens à dire que j’ai beaucoup aimé les ambiances comme les personnages. Je suis parti pour lire tout Dennis Lehane, c’est certain.
J’ai un gros doute d’avoir vu l’adaptation… si c’est celle à laquelle je pense c’était très noir et un peu trash
Je n’ai pas vu le film, juste vu l’affiche et cela ressemble à une production industrielle, mais le roman n’a pas non plus les qualités qui transcendent le genre.