Miserere (2008) de Jean-Christophe Grangé…
Le résumé de l’éditeur de poche, ici: CE SONT DES ENFANTS. ILS ONT LA PURETÉ DES DIAMANTS LES PLUS PARFAITS. AUCUNE OMBRE. AUCUNE INCLUSION. AUCUNE FAILLE. MAIS LEUR PURETÉ EST CELLE DU MAL.
C’est toujours un piège d’ouvrir un roman de Jean-Christophe Grangé. On se dit qu’on va juste en humer les premières pages et puis, bing !, en un clin d’oeil, vous voilà pris au piège, cramponné au fort volume qui fi le à cent à l’heure.
AL. F., Livres Hebdo.
Il y a là de quoi leurrer les plus éprouvés des lecteurs de Grangé. Et assez d’ombre pour les contenter.
Alexis Brocas, Le Figaro Magazine.
Encore un Jean-Christophe Grangé. Miserere. Et à part 1 ou 2 déceptions (La forêt des Mânes), je suis rarement déçu. là, c’est même mieux car j’ai beaucoup aimé la thématique ainsi que l’univers de cette histoire mais surtout, les personnages principaux.
Miserere est donc un roman très maitrisé. J’entends par là que tout est tendu vers l’efficacité. les paragraphes se dévorent et on a toujours envie de lire le suivant pour savoir ce qui se passe ensuite et ça, jusqu’à la fin.
Et avec le classique « flic désabusé », Jean-Christophe Grangé s’en sort bien, très bien même car il double la mise avec une paire de « flics désabusés » et c’est peut-être ça qui apporte une petite touche en plus.
Miserere s’avère violent dans sa thématique et la présence d’enfants ajoute à l’horreur. Cependant, j’ai trouvé de la justesse dans les descriptions qui ne cherchent visiblement pas la surenchère de révulsion chez le lecteur. Je sens trop souvent chez les auteurs de thrillers le besoin d’aller dans le plus trash, le plus horrible, le besoin de marquer son territoire.
Une réussite donc pour ce roman dont j’ai apprécié tout le déroulé et qui permet d’asseoir le fait que Jean-Christophe Grangé est parmi mes auteurs de thrillers préférés.
c’est vrai que c’est du bon. Je ne sais plus si tu as lu la ligne noir, mais j’ai adoré celui la de même que el serment des limbes qui a quelque chose qui fait que même si c’est un pavé, il se dévore
Oui j’ai lu La ligne noire. Mon premier Grangé. Pas Le serment des limbes mais comme il est dans la PAL, possiblement le prochain. Et oui, il se dévore. J’ai Le passager dans la PAL et il a passé un cap en terme de pages, 950.
Grangé, va falloir m’y mettre..!
Ça reste du thriller classique mainstream.
Au fil des commentaires sur les parutions de cet auteur, je suis partagée entre le « j’ai envie de le découvrir » et le « ok je passe mon tour »… Ce n’est pas encore la révélation hein, mais au moins la porte n’est plus totalement fermée. ^^
Lire un Grangé par ci par là, ça peut pas faire de mal. À mon avis, va directement vers ses meilleurs.