Les Morts d’avril (2023) d’Alan Parks, traduit par Olivier Deparis…
Le résumé de l’éditeur: Alan Parks nous replonge dans la Glasgow des années 70, et plus précisément entre le 12 et le 22 avril, période durant laquelle l’inspecteur Harry McCoy va avoir fort à faire : des bombes artisanales rappelant le mode opératoire de l’IRA explosent dans Glasgow, un capitaine de la marine américaine nommé Andrew Stewart lui demande de l’aider à retrouver son fils, et son vieil ami Stevie Cooper – criminel patenté – sort de prison et ne semble pas prêt à mettre fin à ses activités illégales. Et en plus, McCoy a un ulcère. Entre deux gorgées d’antiacide, et de whisky, le lecteur va suivre l’inspecteur alors qu’il essaie de démêler toutes ces intrigues savamment imbriquées.
Alan Parks, ça se confirme, est très malin dans ses choix de thématiques. Les enquêtes de l’inspecteur McCoy ne sont pas innocemment choisis. Outre le fait qu’il nous embarque toujours aussi facilement dans ses polars, il distille des touches d’histoire irlandaise qui approfondissent son enquête. Les morts d’avril a une teinte politique et militaire qu’il n’y avait pas sur les autres tomes de la série.
Et une nouvelle fois, la grande force d’Alan Parks, ce sont ces personnages, des personnages récurrents que le lecteur commence à bien connaitre et qui évoluent à chaque tome et l’auteur trouve toujours cette humanité dans les conflits et un romanesque ultra crédible. Puis, il y a les personnages qu’on ne reverra pas et là, il y a une mention spéciale pour le Capitaine de Marine Andrew Stewart, véritable fil conducteur émotionnel de Les morts d’avril.
Alan Parks réussit ce roman avec brio car l’écheveau des intrigues se croisent admirablement jusqu’à n’y plus rien comprendre, mais sans jamais se perdre.
J’ai donc beaucoup aimé ce 4e tome et j’avoue être un peu pressé de me mettre à jour avec le dernier tome sorti, Jolie mois de mai.
